Le photographe montréalais Denis Wong a récemment publié une nouvelle série qui prend place une fois encore au coeur du quotidien et d’instants volés. Captés à Valence, Barcelone et dans la région de l’Andalousie, ces scènes de vies et ces jeux d’ombres et de lumière semblent à la fois si banals et intrigants. C’est avec une grande habileté que l’artiste joue entre les disciplines du photojournalisme et de la street photography artistique. Si sa profession de journaliste l’influence à ne jamais mettre en scène ses clichés et à témoigner de la réalité, il choisit toutefois avec poésie le moment et le détail précis qu’il immortalise en essayant de nous offrir une histoire à chaque photo. «J’avais le souci de capter des images avec l’esthétisme qui m’est propre: des images polies, avec une forte signature graphique et une emphase sur la spontanéité du moment. À chaque fois que je pars en voyage, je le vois comme un terrain de jeu pour raffiner cette vision photo et je préfère m’éloigner des lieux plus convenus même s’ils sont souvent très beaux visuellement… Je les visite quand même, mais je ne ressens pas le besoin de les photographier ou j’essaye à tout le moins de les réinterpréter à ma façon», confie-t-il. Pour découvrir davantage de son travail, rendez-vous sur son compte Instagram.
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Lost Places and Street Art in Wastelands
Le prolifique photographe Jonk sort un troisième ouvrage qui présente une nouvelle série à la fois brute et subtilement poétique. C’est au coeur de divers lieux abandonnés que nous amène une nouvelle fois l’artiste passionné d’urbex. Dans «Wastelands», on découvre plusieurs graffitis et murales au beau milieu de ces endroits laissés pour compte, parfois même en ruine. «Wastelands invite le lecteur à voyager dans les territoires ignorés de l’art libre. Les superbes photographies de Jonk rendent un vibrant hommage à ces oeuvres étonnantes, réalistes ou abstraites, où la nature et l’usure du temps ont toujours leur mot à dire», indique Sabine Bledniak, Directrice des Éditions Alternatives, maison d’édition du livre. Mettant en lumière les oeuvres de 26 street-artistes, Jonk réussit encore une fois à nous faire aimer ces lieux délaissés par la majorité des humains. Entre décrépitude inéluctable et beauté isolée, ce projet nous donne à voir que là où se trouve l’art, réside encore la vie. Une exposition de quelques oeuvres de «Wastelands» se tient à Paris jusqu’au 1er décembre à la galerie Artistik Rezo. Plus d’informations sur le livre: par ici.
Desolation, Truth and Hazy Atmosphere
Avec sa nouvelle série «Open Stage», le photographe américain Kyle Thompson nous immerge au sein d’un univers brumeux teinté de subtiles et poétiques nuances de lumière. Entre les blocs de béton et les structures urbaines, l’artiste s’est mis à la recherche des endroits de nature encore intacts. «Lorsque j’ai commencé à me photographier dans ces espaces, j’ai réalisé à quel point ces images étaient fausses, nuance-t-il. J’ignorais les caractéristiques urbaines autour de moi afin de rendre ces scènes plus vides et silencieuses. Pour contrer cela, j’ai commencé à prendre des photos des alentours. Vous pouvez maintenant voir les bâtiments, les rues et les lignes électriques qui étaient cachées. Ainsi, la série se compose d’images qui vont par paires. Il y a les autoportraits, immergés dans ces environnements naturels restreints, et les photos du paysage autour qui montrent le réel contexte de ces scènes, et brisent l’illusion de la désolation.» L’artiste nous propose des œuvres saisissantes qui nous font réfléchir à la mince frontière entre mise en scène et réalité.
Beautiful Monumental Installation for We Love Green Festival
We Love Green marque, tous les ans le début de la saison des festivals estivaux. Cette année le programme sera de nouveau alléchant dans l’antre du Bois de Vincennes les 2 et 3 juin prochain. Des têtes d’affiches telles que Björk, Orelsan, Juliette Armanet, Jamie XX, Charlotte Gainsbourg, Beck, Angèle, Lomepal, Sampha, Ibeyi ou encore Nina Kravitz défileront sur les différentes scènes. Les concerts sont comme à chaque éditions complétés par des happenings et conférences. Un autre élément majeur du festival réside dans la présentation d’une oeuvre artistique signature, spécialement conçue pour l’évènement, élue en avril dernier par un jury dont Fubiz faisait partie, entouré de Jean de Loisy, président du Palais de Tokyo et parrain du jury, l’architecte Grégory Chapuisat, la designer Constance Guisset, l’artiste Jean-Marie Appriou et les scénographes Eléonore Doisy et Etienne Vilotte du studio Épatants. La création Nouveau Monde imaginée par l’agence Stavy Architectes, a été choisie parmi plus de 200 candidatures pour être présentée durant cette huitième édition de We Love Green. Stavy Architectes est une agence pluridisciplinaire, qui imagine des oeuvres et nourrissent l’imaginaire dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme ou encore de la scénographie. La thématique de l’écologie est au centre des préoccupations des créatifs. C’est le cas de l’oeuvre sélectionnée par le jury de We Love Green. Le Nouveau Monde est une installation composée de 3500 écailles conçues à partir d’une résille élaborée à l’aide déchets plastiques prélevés dans la nature et les océans. La forme de la création, qui rappelle celle d’un coquillage trouvé au fond de l’océan, incite à l’échange et aux rencontres. Six portails accueillent les visiteurs, qui peuvent ainsi se réunir au centre sous un dôme. Une création, qui reste fidèle à la thématique de We Love Green : consommer durable dans un souci d’écologie et de préservation de l’environnement. Rendez-vous les 2 et 3 juin prochain au Bois de Vincennes pour venir contempler ce magnifique Nouveau Monde au rythme des différents styles musicaux des artistes qui seront à l’affiche. Infos et réservations sur www.welovegreen.fr
Lines, Swirls and Curves of Staircase Photography
Si vous pensiez qu’il n’y a pas grand chose à dire sur les cages d’escalier, ces images de Christian Theile vont changer votre regard sur le phénomène. Bien que travaillant dans le domaine de la neurobiologie, Theile a été attiré par le monde de la photographie, capturant des paysages et des macros. Mais son amour (et son talent) pour photographier l’architecture s’exprime surtout à travers ses clichés presque surréalistes de cages d’escaliers : prises de haut et de bas, elles sont soigneusement composées de tourbillons, de lignes et de courbes. Les escaliers sont pour la plupart cachés à l’intérieur d’immeubles, il doit donc rechercher chaque endroit avec soin et demander les autorisations nécessaires. Fan de minimalisme, il cite les pays scandinaves comme l’endroit qu’il aimerait photographier. Son Instagram et 500px ont plus d’images – visitez maintenant.