Le prolifique photographe Jonk sort un troisième ouvrage qui présente une nouvelle série à la fois brute et subtilement poétique. C’est au coeur de divers lieux abandonnés que nous amène une nouvelle fois l’artiste passionné d’urbex. Dans «Wastelands», on découvre plusieurs graffitis et murales au beau milieu de ces endroits laissés pour compte, parfois même en ruine. «Wastelands invite le lecteur à voyager dans les territoires ignorés de l’art libre. Les superbes photographies de Jonk rendent un vibrant hommage à ces oeuvres étonnantes, réalistes ou abstraites, où la nature et l’usure du temps ont toujours leur mot à dire», indique Sabine Bledniak, Directrice des Éditions Alternatives, maison d’édition du livre. Mettant en lumière les oeuvres de 26 street-artistes, Jonk réussit encore une fois à nous faire aimer ces lieux délaissés par la majorité des humains. Entre décrépitude inéluctable et beauté isolée, ce projet nous donne à voir que là où se trouve l’art, réside encore la vie. Une exposition de quelques oeuvres de «Wastelands» se tient à Paris jusqu’au 1er décembre à la galerie Artistik Rezo. Plus d’informations sur le livre: par ici.
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A « Winter in Yakistan » through Albert Law’s lense
Natif de Vancouver, Albert Law s’est rapidement rendu compte qu’il était fait pour la photographie alors qu’il a commencé sa carrière comme graphiste : « Je voulais changer les choses. La photographie a toujours été un passe-temps pour moi et j’ai décidé de le poursuivre à temps plein, ce qui me permettrait de sortir et de rencontrer des personnes intéressantes», lance-t-il. Parmi ces personnes, le photographe a travaillé avec les forces armées. Ce dernier documente des expériences vécues dans une approche photojournalistique, reflétant la réalité de ce qu’il vit. Dans sa série « Winter in Yakistan », il a capturé des moments au cours d’un exercice d’entraînement de trois jours avec un régiment d’artillerie canadien. Le rendu est puissant et rend compte, sans artifice, de la situation sur le terrain. « Ces journées étaient longues et froides et nous n’avons pas beaucoup dormi. Ce sont des moments comme ça qui me rappellent d’être reconnaissant pour les choses simples que j’ai lorsque je rentre à la maison comme des douches chaudes, de la nourriture et un lit pour dormir »
New Stunning Illustrations by James Gilleard
James Gilleard, évoqué précédemment dans deux de nos articles, est un illustrateur anglais basé à Londres. Artiste au style unique dont les graphismes sont combinés entre old-school et futurisme, il a collaboré avec des clients tels que Mercedes-Benz et Ikéa. Ses oeuvres et personnages aux courbes géométriques ne sont pas sans rappeler les dessins animés, bandes dessinées et affiches des années 1950, période qui influence assurément ses travaux et que l’artiste adule. L’artiste a récemment crée une série d’illustrations pour le livre intitulé « Saving Species » de Jess French, où trente huit espèces d’animaux en danger sont examinées, ainsi que les solutions de conservation adoptées afin de remédier au problème et de les sauver. On y retrouve des ours polaires, des orangs-outans, des abeilles et plein d’autres espèces qui permettront de sensibiliser le plus jeune public quant à l’intérêt de défendre l’environnement.
Mitchell Spain Pop Ceramics
La céramique est un art délicat. Travailler la terre avec précision et finesse jusqu’à créer l’objet souhaité, espérer qu’il survivre à sa cuisson et n’explose pas sous la pression des fortes températures, puis le peindre, le vernir… On sous-estime souvent tout le travail qu’il y a derrière un simple vase peint. Dès lors le travail de Mitchell Spain apparaît avec toute sa splendeur : ses pots, bouteilles et tasses au design vintage rétro et rouillé, très séduisant, témoigne d’une vraie maîtrise de la céramique et des codes visuels des années 1950. Une chope de bière, un tube de crème, le détail est poussé jusqu’à reproduire les points de rouille et les bouchons, pour un rendu séduisant et toujours réussi.
Fubiz Talks 2018 – Meet Philippe Découflé
Organisé conjointement par Fubiz et l’agence TETRO, l’événement Fubiz Talks vous donne rendez-vous pour sa troisième édition le 4 octobre prochain, dans la prestigieuse enceinte de la Salle Pleyel. Pour ce nouveau volet, les Fubiz Talks donnent une nouvelle fois la parole aux artistes, créateurs renommés ou pépites en devenir. Parmi eux, le danseur et chorégraphe Philippe Decouflé. © Laurent Philippe Son nom à fait le tour du monde avec les images des cérémonies des Jeux Olympiques d’Albertville qu’il a orchestrées en 1992, puis la coupe du monde de rugby. Philippe Decouflé c’est un univers coloré, poétique et ingénieux qu’il a su décliner sur scène, en clip ou en pub. Kodak et les baigneurs, c’était lui ! © Charles Fréger En 2015 il réalise un hommage à David Bowie à la Philharmonie de Paris avec Wiebo, un spectacle hybride à mi-chemin entre concert et performance. Quelques mois plus tard il répond à l’invitation du Cirque du Soleil et devient le 1er chorégraphe français à imaginer un spectacle à Broadway. © 2016, Cirque du Soleil Theatrical. Photo by Joan Marcus. © 2016, Cirque du Soleil Theatrical. Photo by Richard Termine. © 2016, Cirque du Soleil Theatrical. Photo by Joan Marcus. Philippe Decouflé c’est également des collaborations artistiques audacieuses avec Jean Paul Goude par exemple, lors du défilé Bleu Blanc Goude, clou des célébrations du bicentenaire de la Révolution Française. Les spectacles de sa Compagnie DCA conjuguent costumes étonnants, décors, lumières et vidéo, dans l’univers de la danse moderne. © Laurent Philippe Philippe Decouflé sera sur la grande scène de la Salle Pleyel pour nous faire vivre le coeur de sa démarche créative. Pour prendre part à la troisième édition des Fubiz Talks, rendez-vous sur les billetteries de la Salle Pleyel, de la Fnac et Digitick.