« Chaque femme est l’héroïne de sa propre histoire”. Voici la phrase qui accompagne le travail de Louise Damas, créatrice de bijoux. Depuis ses débuts, Louise s’inspire des grandes héroïnes de la littérature française pour créer et concevoir chacune de ses nouvelles collections. Ainsi, une quantité de femmes lumineuses, amoureuses, déterminées, séductrices ou déjantées entourent et inspirent Louise au quotidien : Emma, Ondine, Claire, Chloé… et dernièrement Henriette. Dans sa boutique-atelier de la rue du Château d’Eau, l’Atelier Couronnes, Louise conçoit l’univers de ses collections. Entre un meuble chiné au hasard dans les rues de Paris et un objet déco coup de coeur, elle reçoit aussi les clients qui s’intéressent à son travail et à celui de ses collaboratrices. Nous l’avons rencontrée à l’occasion d’un thé matinal chez elle, pour lui poser quelques questions. Louise portait des escarpins Minelli, imprimés croco. Ta première création ? Salammbô de Flaubert. Pour cette première pièce je me suis inspirée de descriptions très concrètes et visuelles du roman de Flaubert. Dans ses pages, il décrit des rivières de pierres dans les cheveux de son héroïne, tout est parti de là ! Ton motif de bijou préféré ? En ce moment je suis très fleurs mais j’adore les coquillages ! Ta couleur ? Les tonalités automnales Ta matière ? Le métal La création dont tu es la plus fière ? Ma marque de bijoux Ta tenue de tous les jours ? Un jean et une chemise Ta paire de chaussure fétiche ? Les boots Vers quoi cours-tu tous les jours ? Vers le bonheur bien sûr ! Et l’étape d’après ? En réalité j’envisage plus une continuité : entretenir ce que j’ai réussi à créer jusqu’à présent. Dans son atelier, Louise portait des boots noires, signées Minelli.
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Lost Places and Street Art in Wastelands
Le prolifique photographe Jonk sort un troisième ouvrage qui présente une nouvelle série à la fois brute et subtilement poétique. C’est au coeur de divers lieux abandonnés que nous amène une nouvelle fois l’artiste passionné d’urbex. Dans «Wastelands», on découvre plusieurs graffitis et murales au beau milieu de ces endroits laissés pour compte, parfois même en ruine. «Wastelands invite le lecteur à voyager dans les territoires ignorés de l’art libre. Les superbes photographies de Jonk rendent un vibrant hommage à ces oeuvres étonnantes, réalistes ou abstraites, où la nature et l’usure du temps ont toujours leur mot à dire», indique Sabine Bledniak, Directrice des Éditions Alternatives, maison d’édition du livre. Mettant en lumière les oeuvres de 26 street-artistes, Jonk réussit encore une fois à nous faire aimer ces lieux délaissés par la majorité des humains. Entre décrépitude inéluctable et beauté isolée, ce projet nous donne à voir que là où se trouve l’art, réside encore la vie. Une exposition de quelques oeuvres de «Wastelands» se tient à Paris jusqu’au 1er décembre à la galerie Artistik Rezo. Plus d’informations sur le livre: par ici.
Air France New Campaign Helping French Start-Ups to Take Off
Dans le cadre des Fubiz Talks, dont la troisième édition est organisée par Fubiz et l’agence TETRO, dans le magnifique cadre de la Salle Pleyel ce jeudi 4 octobre, Air France sera partenaire de l’événement. En ce mois d’octobre 2018, la compagnie aérienne met la French Tech à l’honneur. Du 1er au 12 octobre, les clients d’Air France pourront tester, en avant-première des produits et services développés par 10 start-ups prometteuses issues d’univers différents, au salon du hall M du Terminal 2E de Paris-CDG et jusqu’au 31 octobre sur https://frenchtech.airfrance.fr. De la réalité augmentée au biomimétisme, de l’intelligence artificielle à la magnétométrie, en passant par l’œnologie, la musique, la culture ou encore le bien-être, autant d’expériences inédites à explorer. Nous vous en proposons une sélection. Par exemple, les voyageurs pourront expérimenter GLOWEE, un projet imaginé par Sandra Rey, qui fera partie des intervenants lors de la matinée Masterclass des Fubiz Talks. Elle a pour ambition de révolutionner l’éclairage urbain, en faisant appel à la bioluminescence qu’émettent notamment les micro-organismes vivant dans les grandes profondeurs. Cette lumière biologique a aussi des pouvoirs relaxants, c’est ce que pourront tester en avant-première les passagers d’Air France avec la Glowzen room, avant leur vol. En attendant leur vol, les passagers pourront s’octroyer une visite au musée grâce à UMA (Universal Museum of Art), premier musée en réalité virtuelle. Des collaborations uniques avec des musées et des spécialistes pour réaliser des expositions uniques, accessibles gratuitement sur internet. Les amoureux de dessin et d’écriture, pourront tester la LA SLATE 2+. Une tablette magique qui vous permet de numériser des textes ou des croquis en temps réel et de passer à loisir du papier à l’écran. Vous pouvez découvrir et tester les autres start-ups « made in France » mises à l’honneur par Air France sur le site dédié : https://frenchtech.airfrance.fr Vous pourrez également nourrir ces créateurs en leur donnant votre avis et ainsi faire grandir ces start-ups. Un salon Air France sera proposé au coeur de la Salle Pleyel lors de la troisième édition des Fubiz Talks pour laquelle vous pouvez encore réserver vos places.
Mitchell Spain Pop Ceramics
La céramique est un art délicat. Travailler la terre avec précision et finesse jusqu’à créer l’objet souhaité, espérer qu’il survivre à sa cuisson et n’explose pas sous la pression des fortes températures, puis le peindre, le vernir… On sous-estime souvent tout le travail qu’il y a derrière un simple vase peint. Dès lors le travail de Mitchell Spain apparaît avec toute sa splendeur : ses pots, bouteilles et tasses au design vintage rétro et rouillé, très séduisant, témoigne d’une vraie maîtrise de la céramique et des codes visuels des années 1950. Une chope de bière, un tube de crème, le détail est poussé jusqu’à reproduire les points de rouille et les bouchons, pour un rendu séduisant et toujours réussi.
Discover Wonderful Pictures of Alep
Nantaise de naissance, la photographe Barbara Viollet vit depuis six ans à Paris. Il y a dix ans, elle décide de se lancer dans la photographie, quelques mois après le décès brutal de son père, lui-même photographe passionné. « C’était un homme généreux et curieux. Il est mon inspiration. » C’est l’une de ses soeurs qui lui fera cadeau de l’appareil photo de son père, un Pentax numérique. Très symbolique, cet objet fut pour elle le moyen de matérialiser son extrême sensibilité et de figer des instants choisis : « Depuis ce jour, il est crucial de toujours avoir un appareil photo dans mon sac, car tout est sujet ». Très au fait de l’actualité et passionnée d’Histoire, la photographe s’intéresse alors au conflit syrien, sujet omniprésent dans les médias et très complexe à comprendre. Néanmoins, la compréhension de celui-ci n’est pas sa motivation principale : « Fouler la terre syrienne, goûter à sa culture, apprendre sa langue, découvrir ses richesses était mon objectif. Mettre un visage sur la Syrie ». Elle contacte alors une association française afin d’apporter son aide dans les villes détruites : arrivée sur place, elle y découvre des villes meurtries par les combats qui ont fait rage. C’est à Alep que la photographe choisit de poser son sac. Tout est à reconstruire : « Les bâtiments, les esprits et les coeurs ». Elle découvre Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, joyau des pierres blanches, ville du savon, des pistaches et des feuilles de vignes, anéantie sous les bombes. La ville, en ruines, est certes amputée de ses murs, mais également de ses hommes et de son âme. Malgré ce désolant spectacle, l’odeur de falafels la conduit jusqu’à Marco, réputé comme étant le meilleur de la ville, apparaissant, au milieu des décombres, comme le symbole de l’espérance. « Je suis venue à la rencontre d’Alep. Je vous présente des hommes, des femmes et des enfants dans des rues qui les ont vu grandir : ils sont le souffle de l’avenir. »