Né en Suisse, Pierre Pellegrini est photographe. Dans cette série, il offre au spectateur l’opportunité d’interpréter son travail librement et de laisser les émotions l’atteindre. Ici, est représentée la beauté sereine de l’hiver, sur des photographies en noir et blanc où les contrastes sont soulignés entre la neige et les éléments de composition, naturels ou non. Pellegrini ne connaît pas à l’avance les thèmes de ses différentes séries. Il préfère laisser la « rencontre entre ce qu’il ressent à l’intérieur, ce qu’il aimerait trouver et ce qu’il voit» l’inspirer. «Je suis toujours à la recherche du sens esthétique, de la beauté, de l’ordre, de l’élégance présente dans la nature. Comme si tout était parfaitement équilibré, en harmonie. Une sorte de perfection où aucun élément ne prévaut sur l’autre », ajoute-t-il. Pour ces images, Pierre Pellegrini a utilisé la technique de la longue exposition, qu’il apprécie particulièrement: « Grâce à cette technique, la réalité est en partie transformée. Comme il est vrai que certains éléments sont reproduits tels quels, il est également vrai que certains, en particulier ceux qui ont la capacité de passer d’un état physique à un autre comme l’eau et les nuages, apparaissent sous une nouvelle forme, se détachant de la réalité visuelle »
Category: nouvelle
Objects Between Past and Present
Thomas Ollivier, alias Tom le french évoqué précédemment et à plusieurs reprises, est un créatif freelance travaillant à l’international depuis plus de dix ans. Actuellement basé à Londres, il a récemment sorti une série intitulée « Re:Birth », où il s’amuse à associer les nouvelles technologies à des objets d’antan, montrant ainsi ce que Facebook, Instagram ou encore Spotify auraient pu être dans un autre temps. Le passé et le présent se matérialisent ainsi à travers des objets phares des années 80, créant une situation anachronique invraisemblable mais pleine de créativité!
An Installation Looking like a Mangrove Trees
Form of Water est la nouvelle installation de Mark Fornes du studio THEVERYMANY, installée sur le fleuve Hillsborough, à Tampa, Floride. La structure est construite en aluminium coloré en vert imitant la forme de la mangrove, arbre typique de la région. La sculpture peut résister aux ouragans fréquents dans cette zone. Une oeuvre ludique qui transforme la perception de l’espace urbain.
Meeting with the Jewelry Designer Louise Damas
« Chaque femme est l’héroïne de sa propre histoire”. Voici la phrase qui accompagne le travail de Louise Damas, créatrice de bijoux. Depuis ses débuts, Louise s’inspire des grandes héroïnes de la littérature française pour créer et concevoir chacune de ses nouvelles collections. Ainsi, une quantité de femmes lumineuses, amoureuses, déterminées, séductrices ou déjantées entourent et inspirent Louise au quotidien : Emma, Ondine, Claire, Chloé… et dernièrement Henriette. Dans sa boutique-atelier de la rue du Château d’Eau, l’Atelier Couronnes, Louise conçoit l’univers de ses collections. Entre un meuble chiné au hasard dans les rues de Paris et un objet déco coup de coeur, elle reçoit aussi les clients qui s’intéressent à son travail et à celui de ses collaboratrices. Nous l’avons rencontrée à l’occasion d’un thé matinal chez elle, pour lui poser quelques questions. Louise portait des escarpins Minelli, imprimés croco. Ta première création ? Salammbô de Flaubert. Pour cette première pièce je me suis inspirée de descriptions très concrètes et visuelles du roman de Flaubert. Dans ses pages, il décrit des rivières de pierres dans les cheveux de son héroïne, tout est parti de là ! Ton motif de bijou préféré ? En ce moment je suis très fleurs mais j’adore les coquillages ! Ta couleur ? Les tonalités automnales Ta matière ? Le métal La création dont tu es la plus fière ? Ma marque de bijoux Ta tenue de tous les jours ? Un jean et une chemise Ta paire de chaussure fétiche ? Les boots Vers quoi cours-tu tous les jours ? Vers le bonheur bien sûr ! Et l’étape d’après ? En réalité j’envisage plus une continuité : entretenir ce que j’ai réussi à créer jusqu’à présent. Dans son atelier, Louise portait des boots noires, signées Minelli.