Nantaise de naissance, la photographe Barbara Viollet vit depuis six ans à Paris. Il y a dix ans, elle décide de se lancer dans la photographie, quelques mois après le décès brutal de son père, lui-même photographe passionné. « C’était un homme généreux et curieux. Il est mon inspiration. » C’est l’une de ses soeurs qui lui fera cadeau de l’appareil photo de son père, un Pentax numérique. Très symbolique, cet objet fut pour elle le moyen de matérialiser son extrême sensibilité et de figer des instants choisis : « Depuis ce jour, il est crucial de toujours avoir un appareil photo dans mon sac, car tout est sujet ». Très au fait de l’actualité et passionnée d’Histoire, la photographe s’intéresse alors au conflit syrien, sujet omniprésent dans les médias et très complexe à comprendre. Néanmoins, la compréhension de celui-ci n’est pas sa motivation principale : « Fouler la terre syrienne, goûter à sa culture, apprendre sa langue, découvrir ses richesses était mon objectif. Mettre un visage sur la Syrie ». Elle contacte alors une association française afin d’apporter son aide dans les villes détruites : arrivée sur place, elle y découvre des villes meurtries par les combats qui ont fait rage. C’est à Alep que la photographe choisit de poser son sac. Tout est à reconstruire : « Les bâtiments, les esprits et les coeurs ». Elle découvre Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, joyau des pierres blanches, ville du savon, des pistaches et des feuilles de vignes, anéantie sous les bombes. La ville, en ruines, est certes amputée de ses murs, mais également de ses hommes et de son âme. Malgré ce désolant spectacle, l’odeur de falafels la conduit jusqu’à Marco, réputé comme étant le meilleur de la ville, apparaissant, au milieu des décombres, comme le symbole de l’espérance. « Je suis venue à la rencontre d’Alep. Je vous présente des hommes, des femmes et des enfants dans des rues qui les ont vu grandir : ils sont le souffle de l’avenir. »
Category: nue
Dadaïst Cats and Dogs Portraits
Lola Dupré est une artiste-illustratrice spécialisée dans le collage, qui travaille actuellement entre Glasgow et l’île d’Arran, en Ecosse. Elle réalise essentiellement ses travaux avec du papier et des ciseaux, et fait explicitement référence au mouvement Dada du début du vingtième siècle. Après avoir réalisé une série de collages sur Charlie le chat où l’artiste joue avec des portraits de félins, elle revient avec une série de collages portant sur les chiens et les chats. , L’artiste étant fascinée par les animaux, elle admire « leur honnêteté et leur beauté », ce qui explique le choix de ce sujet. Elle souhaite continuer ce projet en y incluant divers animaux, les considérant comme des êtres à part entière, qui sont « nos égaux » : elle souhaite travailler avec « Des ratons-laveurs, des vaches, des chevaux, des merles, des renards, des hérissons, des moutons et bien plus encore ».
Turn your Window into a Nightscape
Une compagnie de stores ukrainienne, HoleRoll, a conçu des rideaux d’un nouveau genre. Ce sont des panneaux pour fenêtres soigneusement entaillés pour reproduire la silhouette de villes connues. La pièce sera alors transformée en un véritable paysage nocturne, habité par des superbes jeux de lumière. Pour en savoir plus c’est par ici.
Magnetic Portraits of Jean-Michel Basquiat in 1984
C’est en juin 1984 que le renommé photographe américain Richard Corman se rendit au 57 Great Jones Street à New York, studio de Jean-Michel Basquiat, afin de prendre l’artiste en photo. Envoûtants, sincères et minimalistes, ces portraits du défunt peintre devenu aujourd’hui une icône, font écho avec toute l’intensité de son oeuvre et de son destin. «Mon instinct immédiat fut d’éloigner de lui toutes distractions, et de le placer devant un mince mur de papier gris uniforme. Je voulais voir derrière ses yeux et lui permettre de raconter la partie la plus importante de son histoire – l’esprit humain qui se trouve derrière l’art», explique le photographe sur le site de sa galerie. Des clichés exceptionnels mettant en valeur le charisme si singulier du peintre qui, trente ans après sa mort, continue d’être admiré à travers le monde.
Through the Eye of Franck Bohbot at Molitor Swimming Pool
Lors d’un séjour à Paris, le photographe Franck Bohbot, basé à New York, a réalisé une série de photos de la piscine du Molitor. Connue pour ses couleurs vives, l’artiste a mis en valeur cet endroit unique en capturant la beauté de ce lieux en pleine journée ou lors du coucher du soleil. Et on se croirait presque dans un film de Wes Anderson. Franck Bohbot partage son travail sur Behance.