La forêt est, en tout temps, un endroit agréable et paisible. Mais quand il pleut, elle se transforme d’une jolie façon, assez poétique. Les odeurs changent, ainsi que les couleurs et l’atmosphère prend une tournure tout à fait unique. Une réelle redécouverte appréciable du lieux. Cet environnement, Robert Mertl l’a capturé en images dans sa série au titre évocateur « A rainy day in the forest » (un jour pluvieux dans la forêt). « Steinwald est une chaîne de montagnes basses du Haut-Palatinat en Bavière. C’est très pittoresque », explique-t-il à propos du lieu. Pour lui, animaux et plantes rares n’ont pas toujours à être au premier plan « c’est aussi très excitant d’observer la nature de plus près et d’y découvrir des détails très intéressants ». Pour Robert, les jours pluvieux en forêt représentent aussi une occasion de méditer dans le silence.
Category: odeur
A Sensorial Travel in Hong Kong
Il y a cinq ans, Désiré van den Berg, photographe basée aux Pays-Bas, a déménagé à Hong Kong où elle est restée sept mois. «Je me souviens très bien de ce que j’ai ressenti quand je suis arrivée : il faisait chaud, humide et sombre et j’étais perdue. J’ai suivi les couleurs et les foules qui se balançaient le long des trottoirs comme des vagues dans des courants séparés, se gonflant et se contractant, interrompant parfois le courant en m’arrêtant et en levant les yeux », explique-t-elle. Lors de ce premier voyage, elle a à peine photographié la vie là-bas. Les innombrables photographies qu’elle a vues de l’endroit l’ont inspirée et lui ont rendu la tâche plus difficile. Cinq ans après, elle est repartie, direction la Chine. Désiré van den Berg était de retour et avait l’impression que son avion l’avait ramenée dans le passé : « De fortes notes de baume du tigre, de porc braisé et de détergent m’ont accueillie lorsque je suis retournée là-bas. C’est incroyable ce que les odeurs peuvent faire au cerveau […] Les sons et les odeurs activaient les vieux sentiments et les émotions que j’avais oubliés. Amour et solitude. Perdu et vivant. Un élan d’excitation envoya de l’adrénaline dans mes membres et pendant des heures et des jours, sans arrêt et sans relâche, tout ce que je pouvais faire était de prendre des photos ».
A Futuristic Bronze Fragrance-Dispenser
Proposer un diffuseur de parfum dans un métal à la fois élégant et innovant, tel est le pari du studio Jean-Marc Gady. A l’occasion d’une nouvelle collaboration avec la maison Diptyque, les designers ont oeuvré plus de trois ans à l’élaboration technique et esthétique d’un objet à la pointe de l’innovation. Composé d’un socle en porcelaine, qui contient le parfum, et d’un oiseau majestueux qui s’élève comme un nuage vaporeux, ce diffuseur de parfum n’est pas ordinaire. Le bronze dit frité qui forme la petite sculpture a la particularité d’être conducteur des liquides et des odeurs. La densité de la matière et la façon dont elle a été traitée permettent donc de répandre le parfum à travers le métal. Raffinement esthétique et ambition technologique sont donc au rendez-vous dans cette dernière création des studios Jean-Marc Gady.
Discover Wonderful Pictures of Alep
Nantaise de naissance, la photographe Barbara Viollet vit depuis six ans à Paris. Il y a dix ans, elle décide de se lancer dans la photographie, quelques mois après le décès brutal de son père, lui-même photographe passionné. « C’était un homme généreux et curieux. Il est mon inspiration. » C’est l’une de ses soeurs qui lui fera cadeau de l’appareil photo de son père, un Pentax numérique. Très symbolique, cet objet fut pour elle le moyen de matérialiser son extrême sensibilité et de figer des instants choisis : « Depuis ce jour, il est crucial de toujours avoir un appareil photo dans mon sac, car tout est sujet ». Très au fait de l’actualité et passionnée d’Histoire, la photographe s’intéresse alors au conflit syrien, sujet omniprésent dans les médias et très complexe à comprendre. Néanmoins, la compréhension de celui-ci n’est pas sa motivation principale : « Fouler la terre syrienne, goûter à sa culture, apprendre sa langue, découvrir ses richesses était mon objectif. Mettre un visage sur la Syrie ». Elle contacte alors une association française afin d’apporter son aide dans les villes détruites : arrivée sur place, elle y découvre des villes meurtries par les combats qui ont fait rage. C’est à Alep que la photographe choisit de poser son sac. Tout est à reconstruire : « Les bâtiments, les esprits et les coeurs ». Elle découvre Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, joyau des pierres blanches, ville du savon, des pistaches et des feuilles de vignes, anéantie sous les bombes. La ville, en ruines, est certes amputée de ses murs, mais également de ses hommes et de son âme. Malgré ce désolant spectacle, l’odeur de falafels la conduit jusqu’à Marco, réputé comme étant le meilleur de la ville, apparaissant, au milieu des décombres, comme le symbole de l’espérance. « Je suis venue à la rencontre d’Alep. Je vous présente des hommes, des femmes et des enfants dans des rues qui les ont vu grandir : ils sont le souffle de l’avenir. »
Adieux pinceaux et gouache : l’art de peindre avec des poils et des odeurs de minou (pas l’animal)
Mesdames, vos poils pourraient avoir la cote dans le monde de l’art. Et pas seulement ! Spécialisé dans les œuvres “olfactives”, Peter de Cupere s’inspire de nos parties les plus intimes : fourrure pubienne et odeur…vaginale. Plus qu’une simple inspiration, l’artiste belge les utilise et les intègre dans ses créations. Un “hommage à la féminité et plus particulièrement aux fantasmes et au plaisir féminins“, tel qu’il l’explique au Huffington Post. Concrètement, ça donne ça : Cliquer ici pour voir la vidéo. “The Deflowering”, une statue glacée en eau bénite qui apparemment dégage une senteur de vagin lorsqu’elle fond. Mais Peter de Cupere va encore plus loin, il peint aussi directement ce “parfum” sur des toiles avec des pinceaux en poils pubiens. Oui oui. Via Huffington Post Peter de Cupere, “The Paintbrush of Gustave Courbet” Via Huffington Post Si le concept vous intéresse, voici comment l’artiste réalise ses “pinceaux” et applique sa “peinture” sur ses toiles : Cliquer ici pour voir la vidéo.