Art de rue, design de produits, dessin de presse ou encore visuels ludiques pour la publicité, les joyeuses et bigarrées illustrations de l’artiste néerlandais Rick Berkelmans alias Hedof se déploient à travers plusieurs supports et domaines. À la fois universels et enfantins, ses drôles de personnages se meuvent au sein de paysages parfois abstraits où les nuances se mélangent pour former des oeuvres pétillantes. L’illustrateur a notamment collaboré pour des entreprises de renom telles que Nike, The New York Times, Nickelodeon, Ikea, Samsung, KLM Airlines, Nestle, Playstation, Snapchat, WeTransfer, Google, Greenpeace et Facebook. Si sa signature artistique est aujourd’hui reconnaissable, c’est en partie grâce à son imagination d’enfant qu’il cultive quotidiennement. «En fait, je pense qu’en tant qu’enfants, nous sommes tous très créatifs, mais on nous apprend à ne pas l’être quand on vieillit. Dans mon cas, puisque j’étais toujours le gars qui jouait à l’extérieur, construisait des choses folles, jouait avec sa nourriture et, bien sûr, dessinait beaucoup, je savais que lorsque je grandirais, je voudrais être un dessinateur», confie-t-il. «Aujourd’hui, avec presque dix ans d’expérience à mon actif, j’essaie de trouver l’inspiration dans tout ce qui m’entoure: chansons, films, livres étranges, citations dans le train, etc. Je fais une photo rapide avec mon téléphone pour que je m’en souvienne plus tard et j’écris quelques notes. De plus, j’essaie de dessiner des trucs amusants au moins 30 minutes par jour et de garder tous ces dessins bien rangés dans des dossiers. Lorsque je dois trouver des idées, je regarde mes dessins et mes mots et j’essaie de les combiner pour créer quelque chose de nouveau qui est excitant. Je veux juste continuer à créer, car cela me fait me sentir heureux et vivant», il nous explique.
Category: paysage
Romantic Landscapes in Perfect Embroideries
Vera Shimunia a commencé son travail de broderie en 2015. Dès le début, elle a perçu le potentiel romantique et onirique de cet art. Elle s’est alors consacrée à la représentation de paysages de rêve, allant de couchers de soleil à des arc-en-ciel ou encore des aurores aux nuances violettes. Pour cette talentueuse créatrice russe, la broderie est une technique à la fois méticuleuse à la fois intuitive qui donne plus d’émotion que la peinture dans son processus de composition. Le travail de Shimunia est d’autant plus impressionnant qu’elle opère sur des surfaces se réduisant à la paume d’une main et qu’elle utilise une quantité de fils de couleurs variées à la précision étonnante.
Fubiz Talks 2018 – Meet Mathias Kiss
Organisés conjointement par Fubiz et l’agence TETRO, les Fubiz Talks vous donnent rendez-vous pour une troisième édition le 4 octobre prochain dans l’écrin de la Salle Pleyel. De nombreux talents, qui font le paysage créatif actuel, viendront révéler leurs inspirations et les processus créatifs qui les guident au quotidien. Parmi eux, l’artiste français Mathias Kiss. « Golden Snake », © David Zagdoun Après avoir fait ses premières armes chez les Compagnons, cet artiste a acquis une solide expertise en restauration de monuments historiques et une maîtrise des différents styles architecturaux. Mathias Kiss explore la totalité des champs des possibles en matière de création artistique. « Radiant Room » pour Boucheron, ©Boucheron Sa réflexion s’oriente autour de la déconstruction de l’architecture classique en menant des travaux qui mélangent différentes disciplines comme la peinture et la sculpture, pour créer des installations in situ uniques. Les éléments qui composent ses œuvres sont toujours détournés de leur fonction première pour créer des expériences singulières. « Kiss Room », © Alexandre Gurkinger Vous pourrez entrer dans l’univers unique de Mathias Kiss le 4 octobre prochain à la Salle Pleyel. Il est dores et déjà possible de vous munir de vos billets sur les billetteries de la Salle Pleyel, de la Fnac et Digitick. « Banquise », © Alexandre Guirkinger
Denunciation of Our Society by Octavian Serra
La surveillance, la cupidité, la corruption, la destruction de l’environnement, l’égoïsme, la technologie ou le consumérisme, aucun sujet n’est épargnée par Octavian Serra, artiste et photographe basé à Barcelone. Il capture les ironies, les truismes et les frustrations de la vie moderne. Quel que soit l’aspect, le sentiment de désillusion de Serra est apparent, c’est sa réaction face à l’insatisfaction avec le paysage social actuel.
Desolation, Truth and Hazy Atmosphere
Avec sa nouvelle série «Open Stage», le photographe américain Kyle Thompson nous immerge au sein d’un univers brumeux teinté de subtiles et poétiques nuances de lumière. Entre les blocs de béton et les structures urbaines, l’artiste s’est mis à la recherche des endroits de nature encore intacts. «Lorsque j’ai commencé à me photographier dans ces espaces, j’ai réalisé à quel point ces images étaient fausses, nuance-t-il. J’ignorais les caractéristiques urbaines autour de moi afin de rendre ces scènes plus vides et silencieuses. Pour contrer cela, j’ai commencé à prendre des photos des alentours. Vous pouvez maintenant voir les bâtiments, les rues et les lignes électriques qui étaient cachées. Ainsi, la série se compose d’images qui vont par paires. Il y a les autoportraits, immergés dans ces environnements naturels restreints, et les photos du paysage autour qui montrent le réel contexte de ces scènes, et brisent l’illusion de la désolation.» L’artiste nous propose des œuvres saisissantes qui nous font réfléchir à la mince frontière entre mise en scène et réalité.