Emmanuelle Martinez Si vous souhaitez utiliser ce dessin pour votre communication, envoyez-moi un mail à [email protected]. Merci. fleurdemamoot.fr/ Emmanuelle Martinez Si vous souhaitez utiliser ce dessin pour votre communication, envoyez-moi un mail à [email protected]. Merci. fleurdemamoot.fr/ Emmanuelle Martinez Si vous souhaitez utiliser ce dessin pour votre communication, envoyez-moi un mail à [email protected]. Merci….
Tag: vie
A Concerto In A Piano
C’est l’histoire d’un groupe de musiciens, Brunettes Shoot Blondes qui, nostalgiques de la sensation satisfaisante des synthétiseurs quand l’esprit s’amuse à en modifier tous les sons, ont racheté un ancien piano à queue et y ont placé une vingtaine instruments, à corde, percussion ou à vent. On retrouve un xylophone, des castagnettes, une batterie… Cette initiative donne une performance live à faire frémir de plaisir, pour leur nouveau single Houston, lequel sera quand même enregistré avec un “vrai” orchestre en studio, bien que ce piano trafiqué regorge de possibilités, chaque partie du clavier et des pédales donnant lieu à des mécanismes complexes et parfaitement al tempo !
Banal and Puzzling Mysteries with Laurence Hervieux-Gosselin
L’artiste québécoise Laurence Hervieux-Gosselin nous fait explorer un monde étrange qui prend place en campagne ou en banlieue. Ses oeuvres photographiques provoquent notre imaginaire et nous permettent de contempler une poésie brumeuse du quotidien; des détails, des lieux, des lumières «qu’on a trop souvent tendance à prendre pour acquis», indique-t-elle. Presque surréels, alors qu’ancrés au sein de paysages familiers et presque banals, les lieux qu’elle immortalise questionnent la frontière entre réalité et fiction. «Les paysages deviennent la scène d’histoires mystérieuses: visites d’OVNIS, intrigues non résolues ou encore des règlements de compte au sein du crime organisé.» Avec agilité, son travail parvient à déboussoler le spectateur, à lui faire remplir les espaces vides de l’histoire, parfois même sans que ce dernier ne réussisse exactement à en déchiffrer la portée. Des photographies mémorables: aussi déconcertantes qu’esthétiques. Visitez son site web.
A Sensorial Travel in Hong Kong
Il y a cinq ans, Désiré van den Berg, photographe basée aux Pays-Bas, a déménagé à Hong Kong où elle est restée sept mois. «Je me souviens très bien de ce que j’ai ressenti quand je suis arrivée : il faisait chaud, humide et sombre et j’étais perdue. J’ai suivi les couleurs et les foules qui se balançaient le long des trottoirs comme des vagues dans des courants séparés, se gonflant et se contractant, interrompant parfois le courant en m’arrêtant et en levant les yeux », explique-t-elle. Lors de ce premier voyage, elle a à peine photographié la vie là-bas. Les innombrables photographies qu’elle a vues de l’endroit l’ont inspirée et lui ont rendu la tâche plus difficile. Cinq ans après, elle est repartie, direction la Chine. Désiré van den Berg était de retour et avait l’impression que son avion l’avait ramenée dans le passé : « De fortes notes de baume du tigre, de porc braisé et de détergent m’ont accueillie lorsque je suis retournée là-bas. C’est incroyable ce que les odeurs peuvent faire au cerveau […] Les sons et les odeurs activaient les vieux sentiments et les émotions que j’avais oubliés. Amour et solitude. Perdu et vivant. Un élan d’excitation envoya de l’adrénaline dans mes membres et pendant des heures et des jours, sans arrêt et sans relâche, tout ce que je pouvais faire était de prendre des photos ».
Daria Aksenova’s Poetic Scenes
Daria Aksenova use de son talent à la manière, en quelque sorte, d’une magicienne ou d’une conteuse. Son pouvoir ? Transmettre sur papier une émotion qu’elle extériorise dans ses œuvres. À partir de ce songe, cette dernière mène des recherches sur le folklore, les mythes, et les symbolismes d’objets ou d’êtres liés à son thème à travers différentes cultures. Notamment sur la manière dont leur perception change au cours de l’histoire. « Je crée ensuite plusieurs concepts visuels et les résout en images finales », ajoute-t-elle. Ayant une forte préférence pour le travail avec l’encre, Daria Aksenova dessine chaque élément individuel, l’encre, puis le coupe à la main avec un scalpel. Les différentes pièces sont alors suspendues les unes contre les autres jusqu’à l’obtention de la profondeur souhaitée. « Une grande partie de mon inspiration provient d’une fascination pour la mythologie et le folklore. Chaque pièce raconte une histoire élaborée sur les comportements humains enracinés dans la condition humaine tels que la croissance, les aspirations, les émotions, les relations interpersonnelles, les conflits, la transformation et la mortalité », confie-t-elle.