L’association Meninadanca s’est associée au collectif Graffiti Life à l’occasion d’un projet mené au Brésil, ayant pour but de sensibiliser les populations au fléau que représente la prostitution des enfants, en particulier des très jeunes filles. L’autoroute BR-166, la plus longue du pays, est aussi un lieu d’exploitation connu de populations vulnérables. C’est donc le long de cette “route de l’exploitation” que le projet a vu le jour : des artistes graffeuses femmes ont été mobilisées pour créer de grandes fresques murales. La pièce principale de ce projet est une danseuse, représentant l’émancipation, la liberté et la puissance d’une féminité explosive et jouissive. Ce projet a été filmé à l’occasion d’un reportage de Sophie Meseg et Emily Hatter.
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Dazzling Illustrations About Women’s Life
L’artiste visuelle autodidacte Aneta Pacholska conçoit des dessins minimalistes aux couleurs vibrantes où les personnages féminins nous semblent étrangement familiers. Originaire de Pologne et résidant actuellement à Toronto, au Canada, l’illustratrice explique s’inspirer de la banalité du quotidien pour venir représenter quelques bribes de réalité. Dans ses oeuvres, les femmes vivent et sont elles-mêmes, sans s’excuser. «J’aime les magnifier de manière colorée et parfois humoristique», nous confie-t-elle. Suivez son travail sur Instagram.
A Sensorial Travel in Hong Kong
Il y a cinq ans, Désiré van den Berg, photographe basée aux Pays-Bas, a déménagé à Hong Kong où elle est restée sept mois. «Je me souviens très bien de ce que j’ai ressenti quand je suis arrivée : il faisait chaud, humide et sombre et j’étais perdue. J’ai suivi les couleurs et les foules qui se balançaient le long des trottoirs comme des vagues dans des courants séparés, se gonflant et se contractant, interrompant parfois le courant en m’arrêtant et en levant les yeux », explique-t-elle. Lors de ce premier voyage, elle a à peine photographié la vie là-bas. Les innombrables photographies qu’elle a vues de l’endroit l’ont inspirée et lui ont rendu la tâche plus difficile. Cinq ans après, elle est repartie, direction la Chine. Désiré van den Berg était de retour et avait l’impression que son avion l’avait ramenée dans le passé : « De fortes notes de baume du tigre, de porc braisé et de détergent m’ont accueillie lorsque je suis retournée là-bas. C’est incroyable ce que les odeurs peuvent faire au cerveau […] Les sons et les odeurs activaient les vieux sentiments et les émotions que j’avais oubliés. Amour et solitude. Perdu et vivant. Un élan d’excitation envoya de l’adrénaline dans mes membres et pendant des heures et des jours, sans arrêt et sans relâche, tout ce que je pouvais faire était de prendre des photos ».
The Beautiful Vibrant World of Rick Berkelmans
Art de rue, design de produits, dessin de presse ou encore visuels ludiques pour la publicité, les joyeuses et bigarrées illustrations de l’artiste néerlandais Rick Berkelmans alias Hedof se déploient à travers plusieurs supports et domaines. À la fois universels et enfantins, ses drôles de personnages se meuvent au sein de paysages parfois abstraits où les nuances se mélangent pour former des oeuvres pétillantes. L’illustrateur a notamment collaboré pour des entreprises de renom telles que Nike, The New York Times, Nickelodeon, Ikea, Samsung, KLM Airlines, Nestle, Playstation, Snapchat, WeTransfer, Google, Greenpeace et Facebook. Si sa signature artistique est aujourd’hui reconnaissable, c’est en partie grâce à son imagination d’enfant qu’il cultive quotidiennement. «En fait, je pense qu’en tant qu’enfants, nous sommes tous très créatifs, mais on nous apprend à ne pas l’être quand on vieillit. Dans mon cas, puisque j’étais toujours le gars qui jouait à l’extérieur, construisait des choses folles, jouait avec sa nourriture et, bien sûr, dessinait beaucoup, je savais que lorsque je grandirais, je voudrais être un dessinateur», confie-t-il. «Aujourd’hui, avec presque dix ans d’expérience à mon actif, j’essaie de trouver l’inspiration dans tout ce qui m’entoure: chansons, films, livres étranges, citations dans le train, etc. Je fais une photo rapide avec mon téléphone pour que je m’en souvienne plus tard et j’écris quelques notes. De plus, j’essaie de dessiner des trucs amusants au moins 30 minutes par jour et de garder tous ces dessins bien rangés dans des dossiers. Lorsque je dois trouver des idées, je regarde mes dessins et mes mots et j’essaie de les combiner pour créer quelque chose de nouveau qui est excitant. Je veux juste continuer à créer, car cela me fait me sentir heureux et vivant», il nous explique.
Lost Places and Street Art in Wastelands
Le prolifique photographe Jonk sort un troisième ouvrage qui présente une nouvelle série à la fois brute et subtilement poétique. C’est au coeur de divers lieux abandonnés que nous amène une nouvelle fois l’artiste passionné d’urbex. Dans «Wastelands», on découvre plusieurs graffitis et murales au beau milieu de ces endroits laissés pour compte, parfois même en ruine. «Wastelands invite le lecteur à voyager dans les territoires ignorés de l’art libre. Les superbes photographies de Jonk rendent un vibrant hommage à ces oeuvres étonnantes, réalistes ou abstraites, où la nature et l’usure du temps ont toujours leur mot à dire», indique Sabine Bledniak, Directrice des Éditions Alternatives, maison d’édition du livre. Mettant en lumière les oeuvres de 26 street-artistes, Jonk réussit encore une fois à nous faire aimer ces lieux délaissés par la majorité des humains. Entre décrépitude inéluctable et beauté isolée, ce projet nous donne à voir que là où se trouve l’art, réside encore la vie. Une exposition de quelques oeuvres de «Wastelands» se tient à Paris jusqu’au 1er décembre à la galerie Artistik Rezo. Plus d’informations sur le livre: par ici.