« La photographie, c’est l’une de mes premières passions », révèle Bo Wen Huang. Le photographe Taïwanais a commencé dans le domaine il y a plus de dix ans, afin de « capturer les magnifiques paysages naturels que je découvrais lors de mes randonnées ». Au fil du temps, il élargi ses sujets photographiques à tout ce qui l’intéresse et réalise des clichés uniques empreints d’une magie singulière. À l’image de cette série nommée « Taiwanese temples ». « Ces photos ont été faites en fin de journée, alors que je me baladais autour de chez moi. J’ai trouvé ce temple qui se trouvait à proximité. Après le coucher du soleil, l’atmosphère bleutée contrastait fortement avec les lanternes lumineuses de couleurs chaudes. Cette scène m’a époustouflé et c’est comme cela que j’ai commencé à vouloir capturer différents temples dans la lumière du soir ».
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Into Teemu Jarvinen’s Cityscapes
« J’ai commencé à faire de la photo un peu par accident. J’ai acheté mon premier appareil photo pour documenter mes voyages, mais au fur et à mesure, j’avais envie d’en faire de plus en plus. Jusqu’à ce que ça devienne presque une obsession ! », révèle Teemu Jarvinen. Ce photographe Finlandais basé à Dubaï est un véritable autodidacte qui a tout appris avec des cours en ligne, des vidéos et « beaucoup de pratique ». Avec ces deux séries intitulées « Cityscapes » et « Storm », l’artiste réalise des images singulières des villes de Singapour et de Dubaï. « Je trouve mon inspiration dans des films comme Blade Runner 2049. Ce que j’aime dans mon travail, c’est relever le défi de faire des images aussi parfaites que possibles sans retouches ». « J’ai toujours aimé la photographie urbaine. Ayant grandi dans un petit village Finlandais, je dois dire que les villes m’intéressent plus que la nature. La série « storm » a débuté par accident, alors que je tournais un timelapse à Singapour. Une tempête est arrivée en arrière-plan et c’est comme ça que j’ai commencé à chercher ces orages pour continuer la série ». Retrouvez ses images sur sa page Instagram : @teemu.jpeg
Pierre Pellegrini Captures the Calm Beauty of Winter
Né en Suisse, Pierre Pellegrini est photographe. Dans cette série, il offre au spectateur l’opportunité d’interpréter son travail librement et de laisser les émotions l’atteindre. Ici, est représentée la beauté sereine de l’hiver, sur des photographies en noir et blanc où les contrastes sont soulignés entre la neige et les éléments de composition, naturels ou non. Pellegrini ne connaît pas à l’avance les thèmes de ses différentes séries. Il préfère laisser la « rencontre entre ce qu’il ressent à l’intérieur, ce qu’il aimerait trouver et ce qu’il voit» l’inspirer. «Je suis toujours à la recherche du sens esthétique, de la beauté, de l’ordre, de l’élégance présente dans la nature. Comme si tout était parfaitement équilibré, en harmonie. Une sorte de perfection où aucun élément ne prévaut sur l’autre », ajoute-t-il. Pour ces images, Pierre Pellegrini a utilisé la technique de la longue exposition, qu’il apprécie particulièrement: « Grâce à cette technique, la réalité est en partie transformée. Comme il est vrai que certains éléments sont reproduits tels quels, il est également vrai que certains, en particulier ceux qui ont la capacité de passer d’un état physique à un autre comme l’eau et les nuages, apparaissent sous une nouvelle forme, se détachant de la réalité visuelle »
Seeking the Charm of Hamburg’s Industrial Landscape
Maciej Leszczynski recherche le charme des paysages industriels de Hambourg, en Allemagne… un exploit difficile qu’il réussit sans effort. À travers une composition soignée et un encadrement intelligent, la série nous invite à voir au-delà des sombres caractéristiques industrielles des usines, des terminaux à conteneurs et des immeubles de bureaux et à apprécier leur beauté géométrique. Cette façon unique de voir le monde est en harmonie avec son esthétique et sa vision artistique. « La photographie est pour moi une façon individuelle de regarder le monde», dit-il. « La différence entre ce que l’on voit dans la réalité et ce que l’on peut voir dans une image est fascinante.» Plus de son travail ici et sur Instagram.
Daria Aksenova’s Poetic Scenes
Daria Aksenova use de son talent à la manière, en quelque sorte, d’une magicienne ou d’une conteuse. Son pouvoir ? Transmettre sur papier une émotion qu’elle extériorise dans ses œuvres. À partir de ce songe, cette dernière mène des recherches sur le folklore, les mythes, et les symbolismes d’objets ou d’êtres liés à son thème à travers différentes cultures. Notamment sur la manière dont leur perception change au cours de l’histoire. « Je crée ensuite plusieurs concepts visuels et les résout en images finales », ajoute-t-elle. Ayant une forte préférence pour le travail avec l’encre, Daria Aksenova dessine chaque élément individuel, l’encre, puis le coupe à la main avec un scalpel. Les différentes pièces sont alors suspendues les unes contre les autres jusqu’à l’obtention de la profondeur souhaitée. « Une grande partie de mon inspiration provient d’une fascination pour la mythologie et le folklore. Chaque pièce raconte une histoire élaborée sur les comportements humains enracinés dans la condition humaine tels que la croissance, les aspirations, les émotions, les relations interpersonnelles, les conflits, la transformation et la mortalité », confie-t-elle.