La Maison de champagne Mumm a créé un fort lien avec l’espace depuis plusieurs années. En 1981 déjà, Gérard de Ayala, directeur de la communication Mumm, s’impliquait sur les avancées de la conquête spatiale. Il a d’ailleurs rencontré et remis un coffret de Champagne à Robert Grippen, le 1er pilote de la navette Columbia et John Watt Young, commandant de Columbia et douzième homme à avoir marché sur la Lune, lors de leur visite à Paris en Juin 1981 sur le salon du Bourget. Fidèle à son patrimoine avant-gardiste, la Maison a poussé la tradition à la pointe de la technologie en s’associant à Octave de Gaulle, fondateur de SPADE, l’une des rares sociétés en Europe de conception d’objets spatiaux. Ensemble, ils ont créé Mumm Grand Cordon Stellar : le premier champagne qui peut être dégusté en apesanteur par des astronautes et tous les voyageurs de l’espace. Mumm Grand Cordon Stellar pourra être apprécié lors des prochains vols spatiaux commerciaux. La Maison s’est également entourée d’experts scientifiques en les personnes de Jean-François Clervoy, spationaute français et vétéran de trois missions spatiales avec la NASA et Gérard Liger-Belair, chercheur mondialement reconnu spécialisé dans la physico-chimie de l’effervescence du champagne. Avec les connaissances de ces deux esprits aguerris et éclairés, Mumm a pu ainsi comprendre le comportement du champagne lorsque la gravité est absente. Nous avons eu l’opportunité de nous entretenir avec le designer de la bouteille Mumm Grand Cordon Stellar, Octave de Gaulle, pour entrer au coeur de cette création innovante et inédite. Fubiz : Pouvez-vous vous présenter et nous dévoiler votre univers en quelques mots ? Octave de Gaulle, 31 ans, designer. Depuis près de 5 ans j’essaye de comprendre comment dessiner des objets fonctionnels et pertinents pour accompagner les voyageurs spatiaux. Je ne suis pas un ingénieur, c’est vraiment la relation entre les hommes et les formes qui les entourent qui m’intéresse et que j’étudie dans le contexte passionnant de l’apesanteur. Sinon mon bureau est rempli de maquettes de vieux avions, qui me rappellent ce temps des pionniers où l’on cherchait la meilleure forme qui nous permettrait de voler ! Moi je cherche les meilleures formes pour vivre là-haut… Quels ont été les facteurs qui vous ont amenés à relever ce défi de création ? Suite à mes études, je me suis interrogé sur le confort et l’ergonomie des navettes spatiales du futur. Pour moi, c’est évident, les prochains passagers en direction de l’espace seront des touristes et il faut d’ores et déjà penser à leurs usages dans cet environnement inédit. Mon travail sur le sujet a déjà fait l’objet d’une exposition au Musée des arts décoratifs et du design (MADD) de Bordeaux en 2016. Une maquette grandeur nature d’une navette spatiale aménagée pour ces touristes du futur était exposée. En 2015, alors que ma bouteille de vin passe le test des vols zéro gravité avec succès, je fonde Spade avec Matthew Sindall, mon ancien directeur de diplôme à l’ENSCI. Ce studio de design est consacré à la conception d’objets capables de voyager dans l’espace. Je rencontre Mumm et parallèlement Jean-François Clervoy, c’est le début du projet Mumm Grand Cordon Stellar. Avec d’abord une étude des propriétés du champagne avec Gérard Ligier-Belair, puis confrontation des premières hypothèses en vol avec le premier vol zero-G en avril 2017… Quatre vols entre 2017 et 2018 avec à chaque fois des améliorations. Vous étiez entouré de deux experts scientifiques, Jean-François Clervoy et Gérard Liger-Belair. Comment cette étroite collaboration s’est-elle déroulée ? Jean-François Clervoy a très tôt participé à l’élaboration du projet, et avec beaucoup d’enthousiasme. C’est une chance d’avoir l’avis éclairé d’un astronaute mais aussi d’un ingénieur ! Il est le premier à avoir fait voler du champagne Mumm dans une poche plastique pour observer le comportement des bulles, avant notre premier test. Il est très joueur, et a tout de suite aimé voler avec nous et attraper les billes de champagne qui ne volaient pas toujours où on le voulait au début. Étonnamment, j’avais lu l’ouvrage de référence sur le champagne de Gérard Liger-Belair plus jeune, pendant mon Bac S, et c’est extraordinaire de retrouver ce grand spécialiste bien plus tard dans ma vie professionnelle. Au début, nous avons échangé en spéculant sur comment le champagne pourrait bien se comporter en zero G. Une question qui nous passionnait tous les deux pour différentes raisons. Il nous a finalement accompagné pour observer lui-même l’expérience. On s’est très bien entendus et on a eu grand plaisir à déguster ensemble en zero G (et plus tard sur Terre). Lui c’est un scientifique qui sait parler au profane, et moi l’inverse, un profane qui sait parler la langue des scientifiques. Quels ont été les obstacles et les difficultés à contourner ? Il est impossible de verser du liquide en apesanteur, il faut donc d’autres forces pour pousser le liquide hors de la bouteille, c’est le phénomène de capillarité. Le champagne est gazeux, il ne réagit donc pas de la même manière à l’absence de gravité. La solution était d’utiliser le gaz pour faire sortir le champagne de la bouteille. Il fallait également réussir à “attraper” le liquide une fois sorti de celle-ci. Pouvez-vous nous en dire plus sur le choix des matériaux utilisés et le design de la bouteille et des coupes ? L’anneau au sommet de la bouteille de Mumm Grand Cordon Stellar sert à maintenir le bouchon en place, il joue le rôle du muselé actuel et s’inspire des agrafes utilisées autrefois. Une fois que la bouteille est ouverte, ce même anneau va permettre de servir le champagne. On presse la commande située dans le culot de la bouteille et le champagne s’amasse dans l’anneau où il reste en suspension. Lorsque la quantité est suffisante, un mouvement sec du poignet va permette de libérer la boule de champagne retenue par l’anneau. Tous les matériaux ont un sens dans cette bouteille. Le verre est utilisé pour la conservation du champagne. L’inox est en contact avec le champagne, comme dans les cuves de Mumm. L’aluminium est utilisé dans le spatial et ailleurs pour sa légèreté, sa durabilité, ses capacités d’usinage et sa mise en forme. La flûte est en verre, car c’est le meilleur matériau pour le champagne mais aussi pour le contact avec la bouche, neutre au goût. Sa forme est celle d’une flûte classique à laquelle on aurait supprimé les parties inutiles, le pied (inutile en zeroG) et le vase, qui n’a plus à tenir le liquide puisqu’il se tient seul. En combien de temps êtes-vous parvenu à ce résultat final? Deux années et demi, trois vols de test, plus de douze minutes d’apesanteur ont été nécessaires pour mener à bien ce projet. Si vous deviez résumer ce projet en une phrase, laquelle serait-elle? Après avoir volé à bord de l’A310 zéro G avec Jean-François Clervoy, emmené le meilleur sommelier d’Europe déguster du champagne en apesanteur, couru contre Usain Bolt en gravité lunaire, je dirais qu’il faut croire dans les projets qui semblent parfois les plus improbables, on ne sait vraiment pas jusqu’où ils peuvent nous emmener !
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Les records insolites du Guinness World Records 2014 en images
L’édition 2014 du Guinness World Records vient de sortir en ce jeudi 12 septembre, et comme chaque année, nous y retrouvons tous les freaks de la planète et une joyeuse liste de “le plus…” totalement WTF. Nous sommes donc fiers de vous présenter : Jyoti Amge, 18 ans, est la femme la plus petite du monde avec une taille de 62,8 cm : René “Golem” Ritcher, l’homme le plus rapide pour enlever 5 clous avec les dents en un minimum de temps, soit 32,39 secondes. Pratique en cas de… Ah non, juste inutile en fait. Andrew Stanton, qui a fait passer le plus long ressort métallique à travers son nez et sa bouche, de 3,63 m de long. En même temps, c’est un record sur lequel il avait peu de concurrence. Elaine Davidson a le plus grand nombre de piercings sur le corps et le visage. Elle a été percée 4.225 fois depuis 2000. Cette jeune femme est donc désormais une passoire. Eitibar Elchiev est un Géorgien capable de garder 52 cuillères collées sur sa peau grâce à (à cause ?) sa transpiration. Victor Hugo Peralta et son épouse l’Argentine Gabriel forment un couple uni. Ils partagent toutes leurs passions pour l’altération du corps et cumulent à eux deux 50 piercings, 11 implants corporels, 5 implants dentaires, 4 micro-implants, 4 développeurs auriculaires, 2 boulons auriculaires, 1 langue fourchue, sans compter leurs tatouages et autres “ornementations”. Cette femme (oui) détient la plus longue barbe du monde pour un membre du sexe féminin. Cette barbe, qu’elle entretient depuis son premier coup de rasoir à l’âge de 7 ans, mesure 25,5 cm. Photos ©Paul Michael Hughes / Guinness World Records Découvrez également les exploits de ces êtres (sur)humains : Dean Karnazes rit devant les joggeurs du dimanche. Pendant les sessions d’endurance au collège, il faisait des heures supp’. L’homme a par exemple parcouru près de 600 bornes en 80 heures. Après quelques analyses, les docteurs affirment que si l’athlète court à une vitesse de 2 km/h, il pourrait ne jamais s’arrêter. Stylé ! Dean Karnazes Wim Hof se fait appeler l’homme-glaçon avec plusieurs records à son actif. En 2002, il reste 6’20″ en apnée sous la glace polaire et en 2007, il participe à un semi-marathon (21 km) sur le cercle polaire, en Finlande, pieds nus et en short. Wim Hof
Le pays le plus heureux du monde en 2013 est …
Un petit mix d’une heure pour accompagner votre lecture La publication du World Happiness Report, le Rapport annuel sur le bonheur par l’ONU, vient d’établir un nouveau classement des pays où il fait bon vivre. Ce rapport, sorti le 8 septembre 2013, permet de mesurer le bien-être des individus pays par pays et de déterminer quels sont les critères les plus importants dans la mesure du sentiment de bonheur. Il combine toutes sortes de données fournies par les États et d’autres organisations comme l’OCDE. Le classement 2013 Les chercheurs ont défini 6 facteurs importants dans le bien-être d’un pays : – PIB par tête – Espérance de vie en bonne santé – Absence de corruption – Avoir quelqu’un sur qui compter – Possibilité de faire ses choix de vie librement – Générosité de la société Comme le fait remarquer le Huffington Post, ce nouveau classement 2013 montre une progression des pays d’Afrique sub-saharienne ou d’Amérique latine, alors que les pays industrialisés sont en baisse. Pour information, la France est en 25ème position…
Le cannabis thérapeutique plus efficace en comprimés
Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Columbia à New York démontre que l’usage du cannabis comme calmant était plus efficace en ingérant des comprimés qu’en fumant. Une information qui va en décevoir plus d’un. En consommant de la marijuana, la douleur est apaisée mais réapparaît plus tôt qu’en ayant avalé quelques pilules. 30 fumeurs réguliers ont fait partie de l’échantillon représentatif de cette étude. Pendant quinze jours, ces derniers ont joué les cobayes en fumant du cannabis et en ingérant des comprimés de dronabinol (version synthétique du cannabis). Voilà à quoi devaient ressembler ces trente testeurs après l’étude Quand on a appris aux 30 testeurs que le cannabis thérapeutique était plus efficace en comprimés Mais l’avantage du comprimé, c’est qu’on a moins de chances de se faire chopper ! Ci-dessous, un joint d’un 1,13 kilos confisqué en Californie :