L’association Meninadanca s’est associée au collectif Graffiti Life à l’occasion d’un projet mené au Brésil, ayant pour but de sensibiliser les populations au fléau que représente la prostitution des enfants, en particulier des très jeunes filles. L’autoroute BR-166, la plus longue du pays, est aussi un lieu d’exploitation connu de populations vulnérables. C’est donc le long de cette “route de l’exploitation” que le projet a vu le jour : des artistes graffeuses femmes ont été mobilisées pour créer de grandes fresques murales. La pièce principale de ce projet est une danseuse, représentant l’émancipation, la liberté et la puissance d’une féminité explosive et jouissive. Ce projet a été filmé à l’occasion d’un reportage de Sophie Meseg et Emily Hatter.
Category: ILM
Into Teemu Jarvinen’s Cityscapes
« J’ai commencé à faire de la photo un peu par accident. J’ai acheté mon premier appareil photo pour documenter mes voyages, mais au fur et à mesure, j’avais envie d’en faire de plus en plus. Jusqu’à ce que ça devienne presque une obsession ! », révèle Teemu Jarvinen. Ce photographe Finlandais basé à Dubaï est un véritable autodidacte qui a tout appris avec des cours en ligne, des vidéos et « beaucoup de pratique ». Avec ces deux séries intitulées « Cityscapes » et « Storm », l’artiste réalise des images singulières des villes de Singapour et de Dubaï. « Je trouve mon inspiration dans des films comme Blade Runner 2049. Ce que j’aime dans mon travail, c’est relever le défi de faire des images aussi parfaites que possibles sans retouches ». « J’ai toujours aimé la photographie urbaine. Ayant grandi dans un petit village Finlandais, je dois dire que les villes m’intéressent plus que la nature. La série « storm » a débuté par accident, alors que je tournais un timelapse à Singapour. Une tempête est arrivée en arrière-plan et c’est comme ça que j’ai commencé à chercher ces orages pour continuer la série ». Retrouvez ses images sur sa page Instagram : @teemu.jpeg
A Short Movie About Loneliness
Kilian Vilim, le réalisateur de ce court-métrage animé, explique qu’il s’est inspiré de sa propre expérience de travail pour réaliser ce film. Dans un univers en noir et blanc, centré sur la cabine de l’ascenseur, on suit le lobby boy d’étage en étage tout au long d’une nuit de travail. Seul, il est invisible auprès des clients, et s’enfonce dans la détresse sans fond de ce travail, très aliénant. Le réalisateur explique que ces allers et venues de haut en bas sont des moments où l’on a beaucoup le temps de penser, de ressasser les hauts et les bas de sa propre vie. Le personnage principal se voit suivre une véritable descente aux enfers jusqu’à la crise de nerfs. L’esthétique est soignée, l’atmosphère pesante est simplement suggérée par des signes implicites, comme le passage d’un raie de lumière …
The Beautiful Vibrant World of Rick Berkelmans
Art de rue, design de produits, dessin de presse ou encore visuels ludiques pour la publicité, les joyeuses et bigarrées illustrations de l’artiste néerlandais Rick Berkelmans alias Hedof se déploient à travers plusieurs supports et domaines. À la fois universels et enfantins, ses drôles de personnages se meuvent au sein de paysages parfois abstraits où les nuances se mélangent pour former des oeuvres pétillantes. L’illustrateur a notamment collaboré pour des entreprises de renom telles que Nike, The New York Times, Nickelodeon, Ikea, Samsung, KLM Airlines, Nestle, Playstation, Snapchat, WeTransfer, Google, Greenpeace et Facebook. Si sa signature artistique est aujourd’hui reconnaissable, c’est en partie grâce à son imagination d’enfant qu’il cultive quotidiennement. «En fait, je pense qu’en tant qu’enfants, nous sommes tous très créatifs, mais on nous apprend à ne pas l’être quand on vieillit. Dans mon cas, puisque j’étais toujours le gars qui jouait à l’extérieur, construisait des choses folles, jouait avec sa nourriture et, bien sûr, dessinait beaucoup, je savais que lorsque je grandirais, je voudrais être un dessinateur», confie-t-il. «Aujourd’hui, avec presque dix ans d’expérience à mon actif, j’essaie de trouver l’inspiration dans tout ce qui m’entoure: chansons, films, livres étranges, citations dans le train, etc. Je fais une photo rapide avec mon téléphone pour que je m’en souvienne plus tard et j’écris quelques notes. De plus, j’essaie de dessiner des trucs amusants au moins 30 minutes par jour et de garder tous ces dessins bien rangés dans des dossiers. Lorsque je dois trouver des idées, je regarde mes dessins et mes mots et j’essaie de les combiner pour créer quelque chose de nouveau qui est excitant. Je veux juste continuer à créer, car cela me fait me sentir heureux et vivant», il nous explique.
Discover Pottery through Beautiful Shots
Ashot Gevorkyan est un photographe-cinéaste et retoucheur professionnel exerçant à l’international. Il est directeur de Gevorkyan’s, société basée à Kaliningrad et Moscou et qui a collaboré avec de grandes marques. Elle comprend huit employés, tous spécialisés dans les domaines publicitaire, filmique et de la retouche. Ashot nous présente ici un projet personnel, « Gaya », réalisé pour sa compagne. Celle-ci étudie le design : C’est la raison pour laquelle elle choisit l’atelier de poterie comme lieu de prise de vue. Les clichés, d’un naturel exceptionnel, mettent en lumière les mouvements très fluides de la jeune femme, ainsi que la technique utilisée pour réaliser ses pièces, et ce au fil des étapes. Le photographe réalise cette série avec deux appareils : l’un, entre ses mains, photographiant; l’autre installé afin de filmer la scène. Le choix lumineux, la couleur mais également la texture permettent de s’immerger au cœur de l’atelier, et de comprendre la technique que nécessite la fabrication de la poterie.