La trentième édition du festival international de photojournalisme organisé à l’initiative de l’association Visa pour l’image aura lieu à Perpignan du 1er au 16 septembre. Cette année, une trentaine d’expositions dépeindront l’actualité mondiale à travers de poignants clichés. Des rencontres, conférences et projections sont également prévues au programme : les soirées de Visa pour l’image retracent ainsi les événements marquants survenus entre septembre 2017 et août 2018. La particularité cette année, c’est que le festival s’exporte aussi dans le parc de La Villette à Paris, où auront lieu des expositions et projections le 15 et 16 septembre. Des déplacés internes congolais rejoignent la rive après avoir passé la nuit en sécurité au milieu du lac Albert. Tchomia, RDC, 5 mars 2018.© John Wessels / AFP Conflits, faits de société, guerres, crises, politique, insolite, sport, culture, science, ou encore environnement feront notamment partie des sujets abordés tels que le conflit en Syrie, en Irak, les réfugiés et l’immigration dans le monde, le réchauffement climatique et plein d’autres sujets qui ont fait l’actualité cette année. Les meilleurs sujets photojournalistiques ont été sélectionnés dans le cadre des expositions. Choquantes et réalistes, ces images permettent aux photographes de témoigner de la violence qu’ils rencontrent au quotidien, et de la partager aux yeux du monde. Il s’agit également d’une manière de montrer au public la prise de risque que nécessite ce métier et la difficulté de celui-ci, au nom de la connaissance et de l’information. Dans le quartier de Keraniganj qui abrite de nombreux ateliers de confection, le lit d’un canal qui se jetait dans la rivière Buriganga est rempli de détritus. L’eau n’atteint plus la rivière en raison de la masse de déchets accumulés tout au long du canal.© Gaël Turine / MAPS Une femme en pleurs hurle après les forces de police lors d’une émeute qui a éclaté après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Bidonville de Mathare, Nairobi, 11 août 2017.© Luis Tato / AFPLauréat du prix de la ville de Perpignan Rémi Ochlik 2018 Jiangsu, Chine, 16 juin 2016. Usine de transformation de poulets.© George Steinmetz / Cosmos World Press Photo of the YearCrise au VenezuelaCaracas, Venezuela, 3 mai 2017. José Víctor Salazar Balza (28 ans) en flammes lors d’affrontements entre la police anti-émeute et des manifestants opposés au président Nicolas Maduro.© Ronaldo Schemidt / Agence France-Presse Yacoub Moussa, jeune élève officier syrien avec ses camarades dans les décombres de l’académie militaire d’Alep, une ligne de front située à l’ouest de la ville et âprement disputée au cours des quatre ans de siège. Il a été blessé au visage par un tir de mortier deux jours plus tôt. Alep, Syrie, 18 décembre 2016.© Noël Quidu pour Paris Match Un vieil homme au milieu du cimetière de Qayyarah. Sous l’occupation de Daech, des militants ont détruit toutes les pierres tombales qui, à leurs yeux, étaient « non islamiques ». Qayyarah, Irak, 20 octobre 2016.© Alice Martins Un Palestinien lance des pierres sur des soldats israéliens lors de la quatrième semaine d’affrontements à la frontière entre Gaza et Israël. Selon les autorités médicales, deux Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens postés à la frontière. 20 avril 2018.© Khalil Hamra / The Associated Press Des Palestiniens tentent de sauver quelques affaires des décombres de leur maison après une frappe aérienne israélienne pendant la nuit. Gaza, 8 juillet 2014.© Khalil Hamra / The Associated Press La caravane de migrants d’Amérique centrale traverse le Mexique, ici dans un wagon ouvert d’un train de marchandises qu’ils ont pu arrêter. Michoacan, Mexique, 17 avril 2018.© Edgard Garrido / Reuters Camp de réfugiés de Balukhali, Cox’s Bazar, Bangladesh, 20 septembre 2017. Un garçon rohingya désespéré s’accroche au camion d’une ONG locale qui distribue des colis alimentaires d’urgence aux réfugiés récemment arrivés.© Kevin Frayer / Getty Images La plupart des hommes en détention préventive sont affectés au dortoir sans mobilier du bloc A1, considéré comme le plus vétuste du quartier de haute sécurité.© Marc Dozier / Hemis pour Le Figaro Magazine Sanaa, Yémen. Fabrication de prothèses. Depuis le début du conflit, plus de 6 000 Yéménites ont été amputés.© Véronique de Viguerie / The Verbatim Agency pour Paris Match Palong Khali, Bangladesh, 9 octobre 2017. Des milliers de réfugiés rohingyas ont fui leurs villages, marché pendant des jours et enfin franchi la frontière. Épuisés, ils continuent en traversant des rizières.© Paula Bronstein / Getty Images Kutupalong, Bangladesh, 17 septembre 2017. Sous la pluie torrentielle de la mousson, une famille nouvellement arrivée attend un abri.© Paula Bronstein / Getty Images Le 11 mars 2011, à la suite d’un tremblement de terre de magnitude 9 et du tsunami qui a suivi, trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima ont explosé. 32 millions de Japonais ont été exposés aux radiations. On craint 10 000 cas de cancers liés à la catastrophe.© Samuel Bollendorff
Category: métier
Une femme vole des fleurs dans un cimetière
A Londres, une femme a …
Top 10 des métiers préférés des Français, édition 2014
Comme chaque année, le magazine Orientations nous dévoile la liste des métiers préférés des Français, et comme chaque année, on se dit qu’on est tous sacrément influencés par ce qu’on voit à la TV. Bien loin des pompiers et des astronautes, le Français veut prendre des photos ou dessiner des fringues. A vous de voir si vous vous retrouvez là-dedans, nous pas vraiment :Photographe Parce que les Français s’imaginent sans doute que c’est un bon moyen de glander et de prendre en photo des filles ou des mecs à poil, d’autant que c’est pas bien compliqué d’ailleurs j’ai Instagram. Tout ça pour se retrouver à photographier les CE2 monstrueux de l’école Victor Hugo de Chatenay Malabry.Source photo : The IT CrowdArchitecte A force de se laisser repeindre le cerveau par How I Met Your Mother, les Français ont fini par croire qu’architecte ça consistait à faire des petites maquettes dans son salon. On est bien loin des réalités d’un métier qui, si il paye en effet plutôt pas mal, est loin du glamour véhiculé par la fiction.Crédits photo (creative commons) : Ask Ted MosbyCuisinier Encore une fois, les méfaits de la télévision. Trop de Top Chef et voilà, les Français ne rêvent que d’une chose, revisiter des plats, partir sur une base fenouil et faire des mélanges terre/mer moléculaires. Vous allez finir au Flunch et ça vous fera tout drôle.Crédits photo (creative commons) : realité à la françaiseVétérinaire Là on comprend un peu mieux, les petits animaux mignons ça fait rêver. On en reparlera quand il s’agira d’aller mettre son coude dans une vache ou d’euthanasier un vieux chien malade.Source photo : animal practiceMédecin Aider et soigner son prochain, voilà une noble intention. Faire payer 23 euros pour prescrire du lysopaïne, on est un peu moins sûr. Mais bon, on imagine que Docteur House est passé par là et que les Français imaginent la médecine comme une grande enquête de Sherlock Holmes…Source photo : Fuck Yeah Doug CarolChirurgien Alors là c’est oui, oui et re-oui. Découper des mecs, tripoter leurs organes internes, et si possible sauver leur vie, on signe direct. On signe aussi parce qu’on sait que leur vie n’a rien à voir avec les conneries que nous refourgue encore aujourd’hui Grey’s Anatomy.Source photo : Grey’s RoleplayDécorateur d’intérieur De là à dire que Valérie Damidot est une des personnes les plus influentes de France il n’y a qu’un pas. Bien joué ValDam !Source photo : geloseConcepteur de voyage Personne ne sait ce que c’est que ce truc, mais on imagine assez bien des mecs dire “Je vois… je vois beaucoup de soleil, et peut-être la mer, oui la mer.” Mais on n’est pas bien sûr.Source photo : ginaricardoJournaliste On pensait que c’était un des boulots les plus détestés des Français mais il faut croire qu’on est un peuple un peu versatile voire complètement paumé. Ce qui ne fait aucun doute, c’est que la malicieuse moustache d’Edwy Plenel ne doit pas être étrangère à ce revirement de situation.Source photo : Styliste Créer des vêtements, on reconnaît que ça doit être plaisant. Quand on voit le succès de marques comme Desigual ou Ed Hardy, on se dit qu’il faudrait peut-être mieux que les Français ne se mettent pas à faire leurs propres fringues.Source photo : Kristen J StewartOù sont passés les astronautes, les pompiers et les archéologues ? Tout se perd…Source : Daily Geek ShowCrédit photo : Micheal Henderson
Creads Digital remporte le prix coup de coeur ITNight pour un projet collaboratif !
La 4ème édition d’IT Night, récompensant les acteurs de la transition numérique, s’est tenue hier soir au Casino de Paris. 3 prix ont été remis, à savoir : – Prix de l’entreprise numérique – Prix de la meilleure innovation d’un fournisseur ou prestataire de service – Prix du meilleur projet collaboratif entre une entreprise et son fournisseur Creads Digital a reçu le prix coup de coeur du jury devant un parterre réunissant des directeurs généraux, directeurs commerciaux, RH, DSI, ingénieurs, chercheurs, créatifs, élus et journalistes. Creads Digital a été récompensé pour Digiprize, un projet collaboratif mené avec l’ESSCA. En effet, Creads Digital a accompagné l’école dans la création et la mise en place globale de la 1ère édition du Digiprize, un concours d’innovations digitales dédié aux étudiants entre 17 et 25 ans, au niveau national. Cette opération a permis à l’ESSCA d’asseoir sa position de précurseur dans le domaine de la formation aux métiers du marketing digital et de promouvoir l’innovation de manière participative grâce au talent des participants. Le jury était composé d’acteurs du numérique de Deloitte, Air France, Microsoft, Pernod Ricard, Carrefour, Crédit agricole, Orange, Sciences Po…
Paroles de Créa : l’interview de SofeeGraphiste !
Beaucoup de membres de la communauté la connaissent déjà pour sa bonne humeur notamment. Elle ne s’était jusqu’alors pas exprimée sur Paroles de Créa. Erreur réparée : Voici SofeeGraphiste @ SofeeGraphiste Membre de Creads depuis juillet 2012 – Bonjour Sofeegraphiste, peux-tu te présenter (parcours, lieu de naissance,…) ? Houps ! Me présenter… Et bien je me prénomme Christine-Sophie, j’ai un peu plus de 50 ans (et oui ! pfff), originaire de la région Bordelaise, mais Putéolienne depuis plus d’une trentaine d’années. Mon parcours scolaire s’est malheureusement arrêté à la 3ème, (je voulais faire les beaux-arts, mais mon père n’a pas voulu « ce n’est pas un métier, ça ! ») et du coup, un CAP de « sténo/dactylo » en poche (sténo, ouiii ! ça existait à l’époque !!!), j’ai commencé à travailler à l’âge de 17 ans et demie en tant que secrétaire dans une boîte de production de films longs/courts métrages et pub, où j’ai eu la grande chance de travailler avec cet homme fabuleux qu’est Pierre Etaix, qui corrigeait mes esquisses (je dessinais déjà beaucoup à l’époque). Ensuite, je me suis retrouvée dans des bureaux des tours de la Défense, dans des services financiers du groupe AIG, secrétaire, assistante etc… tout ce que je déteste ! Après un « heureux » licenciement collectif, j’ai eu le projet de monter des studios de répétition et un studio d’enregistrement (je baignais dans le milieu musical à l’époque – Chanteuse/compositeur), projet qui n’a pas abouti… Le hasard m’a amené à « dépanner » un copain de copain au bureau de son auto-école qu’il venait de créer, et… j’y suis restée plus de 25 ans !!! D’abord au bureau, puis ensuite, diplôme de monitrice en poche, dans la voiture ! En parallèle, j’ai été chroniqueuse musicale dans deux mensuels : Crossroads et Compact, et dans ce dernier j’avais une page intitulée « En Français dans le Texte », ce qui m’a permis de croiser la route de toute la fine fleur du Rock français ! La Culture et l’art sous toutes leurs formes d’expression, la créativité, la communication visuelle et humaine ont toujours été mon leitmotiv au quotidien… Un jour, j’ai réalisé que la cinquantaine arrivait à grands pas et que me devais bien de réaliser mon rêve ! Ainsi, j’ai décidé, en 2011, d’obtenir un diplôme de la Création, du Design et des métiers d’Arts à l’école Estienne Paris (j’ai pleuré la première fois que j’y ai mis les pieds (j’vous fais ma Causette, là !) Quel bonheur ce fût !!!) (et du coup, j’ai BAC + 2 ! hé hé !).J’ai poursuivi ensuite l’auto-école… (pour l’aspect financier) quel ennui… quelle frustration… Et en mai dernier, j’ai craqué ! J’ai donné ma dem pour me consacrer entièrement à ce que j’aime faire ! ET ME VOILÀ PARMI VOUS ! – Dans la communauté Creads, tu es connue pour ta bonne humeur. Tu nous confirmes que tu es bien la même personne dans la vie de tous les jours ? Je ne sais pas si mon fiston (de bientôt 20 ans) serait d’accord (rires !) mais ouiiiiii ! J’essaie toujours de positiver, de remonter le moral des troupes, de rester humaine ! (20 ans de monitrice auto-école, de proximité avec les gens, ça développe forcément ces sens !) – Quel est le type de brief sur lequel tu préfères travailler ? Incontestablement les logos et création de nom d’entreprises. L’identité graphique. (je ne suis pas encore assez mûre (sauf en âge !) pour le reste) Je vous avoue qu’au début, puisque je n’ai pas de cursus scolaire graphique, juste mon intuition, je me suis fait « jeter » souvent mes toutes premières créations ! Et c’est grâce à vous, Membres Graphistes Creads, en observant vos créations, vos manières de procéder, de mettre en valeur votre travail, que j’ai terriblement progressé ! (il y a 3 ans, je ne savais même pas créer un fichier ! ha ha !). Peut-être que le jour viendra où je l’emporterai ! (souvent sélectionnée, 2ème, 3ème, mais jamais prise ! grrrrr !) Mais je ne désespère pas ! Donc, MERCI À VOUS ! – Depuis le temps que tu fréquentes le site, y-a-t-il des créatifs que tu apprécies (pour leur talent ou leur caractère) ? Oui ! Plein !!! Je ne sais pas si c’est bien bon de les nommer ! Mais pour ne pas les citer : Freestylo, Ezpeletar, Gangsta, AD3, Vercors, Loursin et d’autres of course dont les noms ne me viennent pas là immédiatement ! Très belles créativités, et des commentaires toujours constructifs et fairplay ! C’est grâce à des créatifs comme eux que j’ai évolué ! Ah ! j’oubliais : la Palme d’Or est réservée à PPP !!! Hein ? Quoi ??? heu… « POISON » D’AVRIL ! ha ha ! – Tu as des projets en cours, veux-tu nous parler de ton travail ? Comme je le disais plus haut, je ne suis en Freelance que depuis mai dernier ! Je débute tout juste mon activité, même si j’ai déjà réalisé plusieurs logos d’entreprise, un livre de 450 pages (dactylographié, mis en page et couverture, des flyers pour musiciens/groupe. Mais mon grand projet du moment, c’est la créa du Design de mon nouveau site internet (ça me prends la tête, c’est plus facile de le faire pour les autres !) pour avoir un outil de travail dont je suis fière ! – Es-tu plutôt PC ou mac ? MAC, MAC, MAC !!! Outil « spécial blondes » ! hé hé ! – Une photo de ton bureau ? Comme vous le voyez, j’ai ENFIN ma tablette graphique Wacom L !! J’ai passé un mois à Montréal cet hiver, et je l’ai négociée « à mort » ! Elle m’a coûté 292 € TTC !!!! C’est pas merveilleux ça ?? GRAND COUP DE COEUR : Mon fils est musicien, batteur (les chiens ne font pas des chats !), et son groupe s’appelle SEQUANA (vous pouvez écouter sur FB, c’est vraiment top !), et je voulais saluer le travail de la toute jeune Margot Artozqui qui a réalisé cette affiche ! Quel talent ! WoW ! Et la phrase du jour : « À coeur motivé, rien d’impossible ! »