La Galerie Joseph organise une exposition qui met à l’honneur l’une des figures majeures de la France contemporaine : Johnny Hallyday. Une occasion de rendre hommage une fois de plus au « rois du rock », celui qui a incarné plusieurs décennies de cultures populaires et a véhiculé une image et un style rentrés dans l’imaginaire collectif. C’est un parcours à travers des clichés inédits et des objets de l’artiste que la galerie nous propose, en remémorant un personnage rentré dans le mythe. Du 11 juillet au 23 septembre à la Galerie Joseph, 116 Rue de Turenne à Paris. © Tony Frank © Tony Frank © Pierre Fournier © Nisak © Tony Frank © Jean-Louis Rancurel © Alain Guizard © Alain Guizard © Alberto Korda
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Amazing Wood Benches by Matthias Pliessnig
Matthias Pliesnig est un talentueux ébéniste et designer de meubles basé à Brooklyn. Il s’intéresse au départ au travail du bois dans le domaine de la construction navale, puis décide d’appliquer ces techniques pour créer du mobilier, assisté par un logiciel de modélisation 3D. Il conçoit notamment « Amada », l’un de ses bancs, pour un client lui ayant demandé un grand banc « coulant » au travers de la pièce. Il le réalise grâce à une technique où une bande de bois est placée dans la vapeur, devenant ainsi malléable pendant trente secondes, avant de retrouver sa dureté initiale sous huit heures. Entre art, artisanat et design, l’artiste crée ainsi des pièces uniques aux formes incroyables, alliant à la fois techniques anciennes et formes contemporaines.
Gigantic Project with NASA Blankets at Burning Man Festival
Alex Shtanuk, designer basé à Moscou, a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Indiegogo, son projet étant d’installer une gigantesque couverture réfléchissante pour la prochaine édition du Burning Man Festival. Composée de 3350 couvertures de survie développées par la NASA et reliées entre elles sur 40 kilomètres grâce à du scotch renforcé, elle permettrait de réfléchir les rayons du soleil, créant en dessous un espace de fraîcheur de 10.000m2 pour les festivaliers, « où tout le monde pourrait se relaxer, faire une sieste ou danser ». Titanesque, cette couverture changera constamment de silhouette grâce à la puissance du vent, prenant ainsi des formes surréalistes telles que « des vagues, des montagnes, ou des sculpture géantes et fantastiques ». Une reproduction à petite échelle a d’ailleurs été réalisée par l’artiste afin de tester son bon fonctionnement. Alors si vous souhaitez que cette oeuvre devienne réalité, vous savez ce qu’il vous reste à faire!
Discover Wonderful Pictures of Alep
Nantaise de naissance, la photographe Barbara Viollet vit depuis six ans à Paris. Il y a dix ans, elle décide de se lancer dans la photographie, quelques mois après le décès brutal de son père, lui-même photographe passionné. « C’était un homme généreux et curieux. Il est mon inspiration. » C’est l’une de ses soeurs qui lui fera cadeau de l’appareil photo de son père, un Pentax numérique. Très symbolique, cet objet fut pour elle le moyen de matérialiser son extrême sensibilité et de figer des instants choisis : « Depuis ce jour, il est crucial de toujours avoir un appareil photo dans mon sac, car tout est sujet ». Très au fait de l’actualité et passionnée d’Histoire, la photographe s’intéresse alors au conflit syrien, sujet omniprésent dans les médias et très complexe à comprendre. Néanmoins, la compréhension de celui-ci n’est pas sa motivation principale : « Fouler la terre syrienne, goûter à sa culture, apprendre sa langue, découvrir ses richesses était mon objectif. Mettre un visage sur la Syrie ». Elle contacte alors une association française afin d’apporter son aide dans les villes détruites : arrivée sur place, elle y découvre des villes meurtries par les combats qui ont fait rage. C’est à Alep que la photographe choisit de poser son sac. Tout est à reconstruire : « Les bâtiments, les esprits et les coeurs ». Elle découvre Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, joyau des pierres blanches, ville du savon, des pistaches et des feuilles de vignes, anéantie sous les bombes. La ville, en ruines, est certes amputée de ses murs, mais également de ses hommes et de son âme. Malgré ce désolant spectacle, l’odeur de falafels la conduit jusqu’à Marco, réputé comme étant le meilleur de la ville, apparaissant, au milieu des décombres, comme le symbole de l’espérance. « Je suis venue à la rencontre d’Alep. Je vous présente des hommes, des femmes et des enfants dans des rues qui les ont vu grandir : ils sont le souffle de l’avenir. »
Dadaïst Cats and Dogs Portraits
Lola Dupré est une artiste-illustratrice spécialisée dans le collage, qui travaille actuellement entre Glasgow et l’île d’Arran, en Ecosse. Elle réalise essentiellement ses travaux avec du papier et des ciseaux, et fait explicitement référence au mouvement Dada du début du vingtième siècle. Après avoir réalisé une série de collages sur Charlie le chat où l’artiste joue avec des portraits de félins, elle revient avec une série de collages portant sur les chiens et les chats. , L’artiste étant fascinée par les animaux, elle admire « leur honnêteté et leur beauté », ce qui explique le choix de ce sujet. Elle souhaite continuer ce projet en y incluant divers animaux, les considérant comme des êtres à part entière, qui sont « nos égaux » : elle souhaite travailler avec « Des ratons-laveurs, des vaches, des chevaux, des merles, des renards, des hérissons, des moutons et bien plus encore ».