À la fois minimaliste et évocateur, géométrique et abstrait, sobre et éclectique, l’univers du photographe basé à Paris Valentin Fougeray nous déshabitue des images traditionnelles. «Je dirais que j’ai une pratique assez plasticienne basée sur l’expérimentation. Je joue des contingences visuelles, des défaillances qui détournent un objet de sa forme, un espace de son histoire. J’essaie d’offrir un regard, une lecture ou encore un discours différent à travers mes photos», confie-t-il. En effet, l’artiste visuel propose un travail empreint d’ambiguïtés esthétiques, que cela soit pour ses portraits ou ses séries mettant en valeur des objets et des lieux. Pour ce faire, il pratique plusieurs formes d’art et s’inspire de divers médiums: l’architecture, domaine dans lequel il détient un diplôme, les Beaux-Arts, la vidéo, la musique ou encore l’écriture. Une polyvalence cultivée qui confère à sa signature artistique une attrayante singularité. Suivez son travail sur Instagram.
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New Fiat 500 Spiaggina
Icône festive de nos étés de folies et d’amours, la Fiat 500 séduit toujours par son design arrondi et sportif, ses allures de bijou automobile et ses prix accessibles au grand public. Pour cette édition, la marque propose un modèle en série limitée dont le design remplit une fois de plus ses promesses d’icône de la dolce vita. La Spiaggina existe depuis 60 ans, et ce tout dernier modèle disponible depuis septembre 2018 chez les concessionnaires célèbre à la fois le modèle spiaggina de 1958 et la série indémodable des Fiat 500. Fiat a prévu un cadeau bien particulier pour ce double anniversaire : ayant pour B.O. la chanson « Volare », cette chanson classique italienne indémodable sortie également en 1958.
Meeting with the Jewelry Designer Louise Damas
« Chaque femme est l’héroïne de sa propre histoire”. Voici la phrase qui accompagne le travail de Louise Damas, créatrice de bijoux. Depuis ses débuts, Louise s’inspire des grandes héroïnes de la littérature française pour créer et concevoir chacune de ses nouvelles collections. Ainsi, une quantité de femmes lumineuses, amoureuses, déterminées, séductrices ou déjantées entourent et inspirent Louise au quotidien : Emma, Ondine, Claire, Chloé… et dernièrement Henriette. Dans sa boutique-atelier de la rue du Château d’Eau, l’Atelier Couronnes, Louise conçoit l’univers de ses collections. Entre un meuble chiné au hasard dans les rues de Paris et un objet déco coup de coeur, elle reçoit aussi les clients qui s’intéressent à son travail et à celui de ses collaboratrices. Nous l’avons rencontrée à l’occasion d’un thé matinal chez elle, pour lui poser quelques questions. Louise portait des escarpins Minelli, imprimés croco. Ta première création ? Salammbô de Flaubert. Pour cette première pièce je me suis inspirée de descriptions très concrètes et visuelles du roman de Flaubert. Dans ses pages, il décrit des rivières de pierres dans les cheveux de son héroïne, tout est parti de là ! Ton motif de bijou préféré ? En ce moment je suis très fleurs mais j’adore les coquillages ! Ta couleur ? Les tonalités automnales Ta matière ? Le métal La création dont tu es la plus fière ? Ma marque de bijoux Ta tenue de tous les jours ? Un jean et une chemise Ta paire de chaussure fétiche ? Les boots Vers quoi cours-tu tous les jours ? Vers le bonheur bien sûr ! Et l’étape d’après ? En réalité j’envisage plus une continuité : entretenir ce que j’ai réussi à créer jusqu’à présent. Dans son atelier, Louise portait des boots noires, signées Minelli.
Spontaneous Moments of Life in Spain
Le photographe montréalais Denis Wong a récemment publié une nouvelle série qui prend place une fois encore au coeur du quotidien et d’instants volés. Captés à Valence, Barcelone et dans la région de l’Andalousie, ces scènes de vies et ces jeux d’ombres et de lumière semblent à la fois si banals et intrigants. C’est avec une grande habileté que l’artiste joue entre les disciplines du photojournalisme et de la street photography artistique. Si sa profession de journaliste l’influence à ne jamais mettre en scène ses clichés et à témoigner de la réalité, il choisit toutefois avec poésie le moment et le détail précis qu’il immortalise en essayant de nous offrir une histoire à chaque photo. «J’avais le souci de capter des images avec l’esthétisme qui m’est propre: des images polies, avec une forte signature graphique et une emphase sur la spontanéité du moment. À chaque fois que je pars en voyage, je le vois comme un terrain de jeu pour raffiner cette vision photo et je préfère m’éloigner des lieux plus convenus même s’ils sont souvent très beaux visuellement… Je les visite quand même, mais je ne ressens pas le besoin de les photographier ou j’essaye à tout le moins de les réinterpréter à ma façon», confie-t-il. Pour découvrir davantage de son travail, rendez-vous sur son compte Instagram.
Lost Places and Street Art in Wastelands
Le prolifique photographe Jonk sort un troisième ouvrage qui présente une nouvelle série à la fois brute et subtilement poétique. C’est au coeur de divers lieux abandonnés que nous amène une nouvelle fois l’artiste passionné d’urbex. Dans «Wastelands», on découvre plusieurs graffitis et murales au beau milieu de ces endroits laissés pour compte, parfois même en ruine. «Wastelands invite le lecteur à voyager dans les territoires ignorés de l’art libre. Les superbes photographies de Jonk rendent un vibrant hommage à ces oeuvres étonnantes, réalistes ou abstraites, où la nature et l’usure du temps ont toujours leur mot à dire», indique Sabine Bledniak, Directrice des Éditions Alternatives, maison d’édition du livre. Mettant en lumière les oeuvres de 26 street-artistes, Jonk réussit encore une fois à nous faire aimer ces lieux délaissés par la majorité des humains. Entre décrépitude inéluctable et beauté isolée, ce projet nous donne à voir que là où se trouve l’art, réside encore la vie. Une exposition de quelques oeuvres de «Wastelands» se tient à Paris jusqu’au 1er décembre à la galerie Artistik Rezo. Plus d’informations sur le livre: par ici.