La forêt est, en tout temps, un endroit agréable et paisible. Mais quand il pleut, elle se transforme d’une jolie façon, assez poétique. Les odeurs changent, ainsi que les couleurs et l’atmosphère prend une tournure tout à fait unique. Une réelle redécouverte appréciable du lieux. Cet environnement, Robert Mertl l’a capturé en images dans sa série au titre évocateur « A rainy day in the forest » (un jour pluvieux dans la forêt). « Steinwald est une chaîne de montagnes basses du Haut-Palatinat en Bavière. C’est très pittoresque », explique-t-il à propos du lieu. Pour lui, animaux et plantes rares n’ont pas toujours à être au premier plan « c’est aussi très excitant d’observer la nature de plus près et d’y découvrir des détails très intéressants ». Pour Robert, les jours pluvieux en forêt représentent aussi une occasion de méditer dans le silence.
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Dubai Infrascape By Paolo Pettigiani
Avec cette série intitulée « Infrascapes », Paolo Pettigiani offre un regard singulier et merveilleux sur les différentes villes qu’il a eues l’occasion de visiter. Le graphiste et photographe Italien a réalisé ces clichés l’été dernier, lors d’une escale de trois jours à Dubaï. « Cette série est une exploration graphique et visuelle de la ville. Pour ce projet, j’ai utilisé la technique de photographie numérique infrarouge. Elle permet au capteur de l’appareil photo d’être extrêmement sensible aux UV et à la longueur d’exposition. Ce sont les premières images infrarouges auxquelles j’essaie de donner une touche artistique ». « Ce que j’aime avec ce type de photographie, c’est de rendre visible quelque chose d’invisible. Mon but est de donner un nouveau regard, personnel et inattendu à des lieux pour le moins connus ». Retrouvez ses images sur sa page Instagram : @paolopettigiani
Into Teemu Jarvinen’s Cityscapes
« J’ai commencé à faire de la photo un peu par accident. J’ai acheté mon premier appareil photo pour documenter mes voyages, mais au fur et à mesure, j’avais envie d’en faire de plus en plus. Jusqu’à ce que ça devienne presque une obsession ! », révèle Teemu Jarvinen. Ce photographe Finlandais basé à Dubaï est un véritable autodidacte qui a tout appris avec des cours en ligne, des vidéos et « beaucoup de pratique ». Avec ces deux séries intitulées « Cityscapes » et « Storm », l’artiste réalise des images singulières des villes de Singapour et de Dubaï. « Je trouve mon inspiration dans des films comme Blade Runner 2049. Ce que j’aime dans mon travail, c’est relever le défi de faire des images aussi parfaites que possibles sans retouches ». « J’ai toujours aimé la photographie urbaine. Ayant grandi dans un petit village Finlandais, je dois dire que les villes m’intéressent plus que la nature. La série « storm » a débuté par accident, alors que je tournais un timelapse à Singapour. Une tempête est arrivée en arrière-plan et c’est comme ça que j’ai commencé à chercher ces orages pour continuer la série ». Retrouvez ses images sur sa page Instagram : @teemu.jpeg
Artist Turns Vandalism into Ceramics
Fusionnant l’art de la rue et de la céramique, l’artiste Pablo Savon défie notre perception du vandalisme en transformant les graffitis en formes céramiques 3D dans son dernier projet, Art ou Vandalisme. Souvent considéré comme une nuisance, une forme de dégradation de l’opinion publique et même un crime, Savon s’est efforcé de tester la réaction du public au graffiti en recréant l’acte déviant, mais de manière différente. En installant ses versions de graffitis en céramique autour de Paris, il remarqua que trois jours plus tard, les graffitis normaux avaient été repeints, alors que sa propre version était intacte. « La céramique peut-elle, de par sa nature, modifier notre conception du vandalisme ? », pense-t-il. « Comment se fait-il qu’un simple changement de matériau puisse modifier notre perception de cet acte ? » Regardez les images ci-dessous et dites-nous ce que vous pensez. Images © Pablo Savon via Hypebeast
The Block Tower By Toby Harriman
« Pendant des années, j’ai vu passer de superbes photos de ces tours d’habitation et je voulais les voir et les documenter par moi-même », révèle Toby Harriman. Le photographe américain s’est rendu à Hong Kong pendant quatre jours, à l’occasion d’un voyage en Asie et a décidé de réaliser une série photographique et vidéo unique, intitulée « The Block Tower ». Avec son drone et son appareil photo, l’artiste s’est posté sur plusieurs points de vues à différentes heures de la journée, afin de capturer différentes lumières qui se reflètent sur les bâtiments. « J’y suis allé dans le but de faire des vidéos abstraites et d’avoir un rendu artistique. Je voulais montrer ces buildings sous un autre angle ». « Hong Kong est un monde totalement à part. C’est l’une des ville les plus densément peuplées au monde, avec une densité globale estimée à 6 300 personnes par kilomètre carré. Plus de sept millions de personnes vivent sur environ 1 108 km2. Tout est plus grand, plus dense et on avait l’impression que tout le monde vivait dans ce type de logements. C’est cool de voir qu’ils essaient d’incorporer de la couleur afin d’animer les quartiers. En tant qu’artiste, c’est difficile de regarder une telle ville et de ne pas être impressionné ». Retrouvez ses travaux sur sa page Instagram : @tobyharriman