Nantaise de naissance, la photographe Barbara Viollet vit depuis six ans à Paris. Il y a dix ans, elle décide de se lancer dans la photographie, quelques mois après le décès brutal de son père, lui-même photographe passionné. « C’était un homme généreux et curieux. Il est mon inspiration. » C’est l’une de ses soeurs qui lui fera cadeau de l’appareil photo de son père, un Pentax numérique. Très symbolique, cet objet fut pour elle le moyen de matérialiser son extrême sensibilité et de figer des instants choisis : « Depuis ce jour, il est crucial de toujours avoir un appareil photo dans mon sac, car tout est sujet ». Très au fait de l’actualité et passionnée d’Histoire, la photographe s’intéresse alors au conflit syrien, sujet omniprésent dans les médias et très complexe à comprendre. Néanmoins, la compréhension de celui-ci n’est pas sa motivation principale : « Fouler la terre syrienne, goûter à sa culture, apprendre sa langue, découvrir ses richesses était mon objectif. Mettre un visage sur la Syrie ». Elle contacte alors une association française afin d’apporter son aide dans les villes détruites : arrivée sur place, elle y découvre des villes meurtries par les combats qui ont fait rage. C’est à Alep que la photographe choisit de poser son sac. Tout est à reconstruire : « Les bâtiments, les esprits et les coeurs ». Elle découvre Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, joyau des pierres blanches, ville du savon, des pistaches et des feuilles de vignes, anéantie sous les bombes. La ville, en ruines, est certes amputée de ses murs, mais également de ses hommes et de son âme. Malgré ce désolant spectacle, l’odeur de falafels la conduit jusqu’à Marco, réputé comme étant le meilleur de la ville, apparaissant, au milieu des décombres, comme le symbole de l’espérance. « Je suis venue à la rencontre d’Alep. Je vous présente des hommes, des femmes et des enfants dans des rues qui les ont vu grandir : ils sont le souffle de l’avenir. »
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Disturbing And Beautiful Illustration By Davide Bonazzi
Certains feront des discours, d’autres préféreront écrire : Davide Bonazzi a décidé, lui, de dessiner. Originaire de Bologne en Italie, Davide dessine depuis sa tendre enfance. Son travail a été reconnu par des grands noms tels que la société des illustrateurs de New-York, le Wall Street Journal ou encore le Huffington Post, pour n’en citer que quelques uns. Afin de réaliser ses planches, il a choisi une méthode bien particulière où il utilise des images digitales, dans lesquelles il incorpore des textures d’objets qu’il a au préalable numérisées. Ses dessins sont une invitation à penser notre société : traitant de thèmes complexes, l’artiste parvient à retranscrire les dérives contemporaines avec brio, permettant ainsi de dénoncer les comportements qu’il juge absurdes. Jouant avec le cadre dans lequel se trouvent ses personnages, il expose sa vision des choses, tranchante, trouvant parfois l’inspiration dans des romans graphiques, des films, ou plus généralement dans les arts visuels.
This Canadian A-Frame Home is like a Fairy Tale
L’architecte Jean Verveille a réamenagé cette maison A-Frame dans les Laurentides au Canada. La structure d’origine remonte aux années 1960, mais ses propriétaires, une famille avec enfants, ont voulu le transformer en un lieu où pouvoir se détendre et communiquer avec la nature. Avec ses planchers de bois clair, ses murs blancs et son plafond à double hauteur, cette maison de 64 mètres carrés semble plus grande qu’elle ne l’est en réalité. “La rehabilitation de cette structure reflète la méthode de l’architecte qui, approchant l’essence de la vie quotidienne de ses clients, les conduit à scruter leurs habitudes ainsi que leurs besoins réels pour dépasser leurs propres limites,” explique le studio. Photography: Maxime Brouillet
Parcourt du combattant pour enfants
La vidéo cute du jour, …
Lines, Swirls and Curves of Staircase Photography
Si vous pensiez qu’il n’y a pas grand chose à dire sur les cages d’escalier, ces images de Christian Theile vont changer votre regard sur le phénomène. Bien que travaillant dans le domaine de la neurobiologie, Theile a été attiré par le monde de la photographie, capturant des paysages et des macros. Mais son amour (et son talent) pour photographier l’architecture s’exprime surtout à travers ses clichés presque surréalistes de cages d’escaliers : prises de haut et de bas, elles sont soigneusement composées de tourbillons, de lignes et de courbes. Les escaliers sont pour la plupart cachés à l’intérieur d’immeubles, il doit donc rechercher chaque endroit avec soin et demander les autorisations nécessaires. Fan de minimalisme, il cite les pays scandinaves comme l’endroit qu’il aimerait photographier. Son Instagram et 500px ont plus d’images – visitez maintenant.