« J’ai commencé à faire de la photo un peu par accident. J’ai acheté mon premier appareil photo pour documenter mes voyages, mais au fur et à mesure, j’avais envie d’en faire de plus en plus. Jusqu’à ce que ça devienne presque une obsession ! », révèle Teemu Jarvinen. Ce photographe Finlandais basé à Dubaï est un véritable autodidacte qui a tout appris avec des cours en ligne, des vidéos et « beaucoup de pratique ». Avec ces deux séries intitulées « Cityscapes » et « Storm », l’artiste réalise des images singulières des villes de Singapour et de Dubaï. « Je trouve mon inspiration dans des films comme Blade Runner 2049. Ce que j’aime dans mon travail, c’est relever le défi de faire des images aussi parfaites que possibles sans retouches ». « J’ai toujours aimé la photographie urbaine. Ayant grandi dans un petit village Finlandais, je dois dire que les villes m’intéressent plus que la nature. La série « storm » a débuté par accident, alors que je tournais un timelapse à Singapour. Une tempête est arrivée en arrière-plan et c’est comme ça que j’ai commencé à chercher ces orages pour continuer la série ». Retrouvez ses images sur sa page Instagram : @teemu.jpeg
Category: internet
Painting of London Typical Buildings
L’artiste Andrew McIntoch propose une série de huit tableaux qui seront exposés à la Peckham’s bo.lee gallery en mars. Ces scènes de paysages urbains déserts rappellent les quartiers du Sud de Londres dont s’inspire l’artiste pour imaginer ses sujets. Chacun de ces immeubles semble vétuste et abandonné, certaines fenêtres sont masquées et les enseignes des boutiques sont défraîchies. L’artiste surréaliste transcende néanmoins ces façades en révélant chaque fois une pièce de l’immeuble. Vide mais colorée, on y trouve généralement un tableau d’art contemporain et un “meuble” – à y regarder de plus près, il s’agit d’instruments de torture médiévaux… Tod and Feuer, 2019 © Andrew McIntosh Seven Circles, 2019 © Andrew McIntosh Lucifer, 2019 © Andrew McIntosh Fury, 2019 © Andrew McIntosh Fury, 2019 © Andrew McIntosh Black Magic, 2019 © Andrew McIntosh
Impressive & Funny Street Art
Adele Renault est une artiste belge spécialisée dans la peinture réaliste, qu’il s’agisse de pigeons à grande échelle ou encore de personnes âgées. Ses oeuvres peuvent aussi bien être exécutées sur des petites toiles ou prendre la totalité de la surface d’un mur. Parcourant désormais le monde avec Niels Shoe Meulman, le duo dirige aussi la Unruly Gallery à Amsterdam, ville où ils sont basés. L’artiste a récemment réalisé une peinture murale à grande échelle dans le cadre d’un festival de street art organisé par St + Art India, à Delhi. L’échelle choisie permet d’admirer les détails qui n’auraient pu être visibles sur un plus petit format.
Dazzling Illustrations About Women’s Life
L’artiste visuelle autodidacte Aneta Pacholska conçoit des dessins minimalistes aux couleurs vibrantes où les personnages féminins nous semblent étrangement familiers. Originaire de Pologne et résidant actuellement à Toronto, au Canada, l’illustratrice explique s’inspirer de la banalité du quotidien pour venir représenter quelques bribes de réalité. Dans ses oeuvres, les femmes vivent et sont elles-mêmes, sans s’excuser. «J’aime les magnifier de manière colorée et parfois humoristique», nous confie-t-elle. Suivez son travail sur Instagram.
A Sensorial Travel in Hong Kong
Il y a cinq ans, Désiré van den Berg, photographe basée aux Pays-Bas, a déménagé à Hong Kong où elle est restée sept mois. «Je me souviens très bien de ce que j’ai ressenti quand je suis arrivée : il faisait chaud, humide et sombre et j’étais perdue. J’ai suivi les couleurs et les foules qui se balançaient le long des trottoirs comme des vagues dans des courants séparés, se gonflant et se contractant, interrompant parfois le courant en m’arrêtant et en levant les yeux », explique-t-elle. Lors de ce premier voyage, elle a à peine photographié la vie là-bas. Les innombrables photographies qu’elle a vues de l’endroit l’ont inspirée et lui ont rendu la tâche plus difficile. Cinq ans après, elle est repartie, direction la Chine. Désiré van den Berg était de retour et avait l’impression que son avion l’avait ramenée dans le passé : « De fortes notes de baume du tigre, de porc braisé et de détergent m’ont accueillie lorsque je suis retournée là-bas. C’est incroyable ce que les odeurs peuvent faire au cerveau […] Les sons et les odeurs activaient les vieux sentiments et les émotions que j’avais oubliés. Amour et solitude. Perdu et vivant. Un élan d’excitation envoya de l’adrénaline dans mes membres et pendant des heures et des jours, sans arrêt et sans relâche, tout ce que je pouvais faire était de prendre des photos ».