Le photographe montréalais Denis Wong a récemment publié une nouvelle série qui prend place une fois encore au coeur du quotidien et d’instants volés. Captés à Valence, Barcelone et dans la région de l’Andalousie, ces scènes de vies et ces jeux d’ombres et de lumière semblent à la fois si banals et intrigants. C’est avec une grande habileté que l’artiste joue entre les disciplines du photojournalisme et de la street photography artistique. Si sa profession de journaliste l’influence à ne jamais mettre en scène ses clichés et à témoigner de la réalité, il choisit toutefois avec poésie le moment et le détail précis qu’il immortalise en essayant de nous offrir une histoire à chaque photo. «J’avais le souci de capter des images avec l’esthétisme qui m’est propre: des images polies, avec une forte signature graphique et une emphase sur la spontanéité du moment. À chaque fois que je pars en voyage, je le vois comme un terrain de jeu pour raffiner cette vision photo et je préfère m’éloigner des lieux plus convenus même s’ils sont souvent très beaux visuellement… Je les visite quand même, mais je ne ressens pas le besoin de les photographier ou j’essaye à tout le moins de les réinterpréter à ma façon», confie-t-il. Pour découvrir davantage de son travail, rendez-vous sur son compte Instagram.
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Gigantic Project with NASA Blankets at Burning Man Festival
Alex Shtanuk, designer basé à Moscou, a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Indiegogo, son projet étant d’installer une gigantesque couverture réfléchissante pour la prochaine édition du Burning Man Festival. Composée de 3350 couvertures de survie développées par la NASA et reliées entre elles sur 40 kilomètres grâce à du scotch renforcé, elle permettrait de réfléchir les rayons du soleil, créant en dessous un espace de fraîcheur de 10.000m2 pour les festivaliers, « où tout le monde pourrait se relaxer, faire une sieste ou danser ». Titanesque, cette couverture changera constamment de silhouette grâce à la puissance du vent, prenant ainsi des formes surréalistes telles que « des vagues, des montagnes, ou des sculpture géantes et fantastiques ». Une reproduction à petite échelle a d’ailleurs été réalisée par l’artiste afin de tester son bon fonctionnement. Alors si vous souhaitez que cette oeuvre devienne réalité, vous savez ce qu’il vous reste à faire!
30th Edition of « Visa pour l’Image » in Paris
La trentième édition du festival international de photojournalisme organisé à l’initiative de l’association Visa pour l’image aura lieu à Perpignan du 1er au 16 septembre. Cette année, une trentaine d’expositions dépeindront l’actualité mondiale à travers de poignants clichés. Des rencontres, conférences et projections sont également prévues au programme : les soirées de Visa pour l’image retracent ainsi les événements marquants survenus entre septembre 2017 et août 2018. La particularité cette année, c’est que le festival s’exporte aussi dans le parc de La Villette à Paris, où auront lieu des expositions et projections le 15 et 16 septembre. Des déplacés internes congolais rejoignent la rive après avoir passé la nuit en sécurité au milieu du lac Albert. Tchomia, RDC, 5 mars 2018.© John Wessels / AFP Conflits, faits de société, guerres, crises, politique, insolite, sport, culture, science, ou encore environnement feront notamment partie des sujets abordés tels que le conflit en Syrie, en Irak, les réfugiés et l’immigration dans le monde, le réchauffement climatique et plein d’autres sujets qui ont fait l’actualité cette année. Les meilleurs sujets photojournalistiques ont été sélectionnés dans le cadre des expositions. Choquantes et réalistes, ces images permettent aux photographes de témoigner de la violence qu’ils rencontrent au quotidien, et de la partager aux yeux du monde. Il s’agit également d’une manière de montrer au public la prise de risque que nécessite ce métier et la difficulté de celui-ci, au nom de la connaissance et de l’information. Dans le quartier de Keraniganj qui abrite de nombreux ateliers de confection, le lit d’un canal qui se jetait dans la rivière Buriganga est rempli de détritus. L’eau n’atteint plus la rivière en raison de la masse de déchets accumulés tout au long du canal.© Gaël Turine / MAPS Une femme en pleurs hurle après les forces de police lors d’une émeute qui a éclaté après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Bidonville de Mathare, Nairobi, 11 août 2017.© Luis Tato / AFPLauréat du prix de la ville de Perpignan Rémi Ochlik 2018 Jiangsu, Chine, 16 juin 2016. Usine de transformation de poulets.© George Steinmetz / Cosmos World Press Photo of the YearCrise au VenezuelaCaracas, Venezuela, 3 mai 2017. José Víctor Salazar Balza (28 ans) en flammes lors d’affrontements entre la police anti-émeute et des manifestants opposés au président Nicolas Maduro.© Ronaldo Schemidt / Agence France-Presse Yacoub Moussa, jeune élève officier syrien avec ses camarades dans les décombres de l’académie militaire d’Alep, une ligne de front située à l’ouest de la ville et âprement disputée au cours des quatre ans de siège. Il a été blessé au visage par un tir de mortier deux jours plus tôt. Alep, Syrie, 18 décembre 2016.© Noël Quidu pour Paris Match Un vieil homme au milieu du cimetière de Qayyarah. Sous l’occupation de Daech, des militants ont détruit toutes les pierres tombales qui, à leurs yeux, étaient « non islamiques ». Qayyarah, Irak, 20 octobre 2016.© Alice Martins Un Palestinien lance des pierres sur des soldats israéliens lors de la quatrième semaine d’affrontements à la frontière entre Gaza et Israël. Selon les autorités médicales, deux Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens postés à la frontière. 20 avril 2018.© Khalil Hamra / The Associated Press Des Palestiniens tentent de sauver quelques affaires des décombres de leur maison après une frappe aérienne israélienne pendant la nuit. Gaza, 8 juillet 2014.© Khalil Hamra / The Associated Press La caravane de migrants d’Amérique centrale traverse le Mexique, ici dans un wagon ouvert d’un train de marchandises qu’ils ont pu arrêter. Michoacan, Mexique, 17 avril 2018.© Edgard Garrido / Reuters Camp de réfugiés de Balukhali, Cox’s Bazar, Bangladesh, 20 septembre 2017. Un garçon rohingya désespéré s’accroche au camion d’une ONG locale qui distribue des colis alimentaires d’urgence aux réfugiés récemment arrivés.© Kevin Frayer / Getty Images La plupart des hommes en détention préventive sont affectés au dortoir sans mobilier du bloc A1, considéré comme le plus vétuste du quartier de haute sécurité.© Marc Dozier / Hemis pour Le Figaro Magazine Sanaa, Yémen. Fabrication de prothèses. Depuis le début du conflit, plus de 6 000 Yéménites ont été amputés.© Véronique de Viguerie / The Verbatim Agency pour Paris Match Palong Khali, Bangladesh, 9 octobre 2017. Des milliers de réfugiés rohingyas ont fui leurs villages, marché pendant des jours et enfin franchi la frontière. Épuisés, ils continuent en traversant des rizières.© Paula Bronstein / Getty Images Kutupalong, Bangladesh, 17 septembre 2017. Sous la pluie torrentielle de la mousson, une famille nouvellement arrivée attend un abri.© Paula Bronstein / Getty Images Le 11 mars 2011, à la suite d’un tremblement de terre de magnitude 9 et du tsunami qui a suivi, trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima ont explosé. 32 millions de Japonais ont été exposés aux radiations. On craint 10 000 cas de cancers liés à la catastrophe.© Samuel Bollendorff
Beautiful Monumental Installation for We Love Green Festival
We Love Green marque, tous les ans le début de la saison des festivals estivaux. Cette année le programme sera de nouveau alléchant dans l’antre du Bois de Vincennes les 2 et 3 juin prochain. Des têtes d’affiches telles que Björk, Orelsan, Juliette Armanet, Jamie XX, Charlotte Gainsbourg, Beck, Angèle, Lomepal, Sampha, Ibeyi ou encore Nina Kravitz défileront sur les différentes scènes. Les concerts sont comme à chaque éditions complétés par des happenings et conférences. Un autre élément majeur du festival réside dans la présentation d’une oeuvre artistique signature, spécialement conçue pour l’évènement, élue en avril dernier par un jury dont Fubiz faisait partie, entouré de Jean de Loisy, président du Palais de Tokyo et parrain du jury, l’architecte Grégory Chapuisat, la designer Constance Guisset, l’artiste Jean-Marie Appriou et les scénographes Eléonore Doisy et Etienne Vilotte du studio Épatants. La création Nouveau Monde imaginée par l’agence Stavy Architectes, a été choisie parmi plus de 200 candidatures pour être présentée durant cette huitième édition de We Love Green. Stavy Architectes est une agence pluridisciplinaire, qui imagine des oeuvres et nourrissent l’imaginaire dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme ou encore de la scénographie. La thématique de l’écologie est au centre des préoccupations des créatifs. C’est le cas de l’oeuvre sélectionnée par le jury de We Love Green. Le Nouveau Monde est une installation composée de 3500 écailles conçues à partir d’une résille élaborée à l’aide déchets plastiques prélevés dans la nature et les océans. La forme de la création, qui rappelle celle d’un coquillage trouvé au fond de l’océan, incite à l’échange et aux rencontres. Six portails accueillent les visiteurs, qui peuvent ainsi se réunir au centre sous un dôme. Une création, qui reste fidèle à la thématique de We Love Green : consommer durable dans un souci d’écologie et de préservation de l’environnement. Rendez-vous les 2 et 3 juin prochain au Bois de Vincennes pour venir contempler ce magnifique Nouveau Monde au rythme des différents styles musicaux des artistes qui seront à l’affiche. Infos et réservations sur www.welovegreen.fr
Lines, Forms and Surfaces of Milanese Architecture
Le photographe Sebastian Weiss nous fait découvrir l’architecture contemporaine de Milan dans sa série la plus récente, Monolicious. Pris en février 2018, Weiss capture la relation entre les lignes, les formes et les surfaces des structures de la ville. La série présente les contributions d’architectes comme Oscar Niemeyer, Grafton Architects, Mario Botta, Arata Isozaki, Herzog & de Meuron, Zaha Hadid, Canali Associate, Aldo Rossi et Boris Podrecca. Weiss est passionné par la beauté des formes urbaines. Il a remporté plusieurs prix pour ses photographies d’architecture, et a travaillé avec des clients renommés comme Adobe, BMW, Cartier et Panasonic, entre autres. Visitez-le sur Instagram. Torre Libeskind, CityLife Architect: Studio Libeskind Fondazione Feltrinelli Architect: Herzog & de Meuron Generali Tower Architect: Zaha Hadid Chiesa di Maria S.ma Immacolata di Longuelo Architect: Pizzigoni Giuseppe Centro pastorale Giovanni XIII Architect: Botta Mario Palazzo Mondadori Architect: Oscar Niemeyer Sheraton Hotel Malpensa Airport Architects: King Roselli Architetti M89 Hotel Architects: Piuarch Universita Luigi Bocconi Architects: Grafton