À l’occasion du Air Max Day 2018, l’un des événements les plus attendus de l’année pour les amateurs de sneakers, la marque au swoosh a dévoilé son tout nouveau modèle, la Air Max 270. Cette année, Nike a décidé d’aller encore plus loin en organisant un événement unique « Nike On Air » pour imaginer la Air Max de demain, à l’image de sa ville. Après avoir traversé les villes de Shanghai, Londres, New York, Séoul et Tokyo, Nike On Air s’arrête à Paris. © Sam Sarabandi © Sam Sarabandi L’événement s’est tenu pendant trois jours à la Cité de la Mode et du Design. Fort d’une scénographie soignée, Nike On Air a fait voyager les visiteurs au rythme du design, des tendances et de la généalogie de la Air Max. Un premier temps fort retrace l’histoire de la chaussure à travers une exposition originale. Sur fond de bulles d’air et de tuyaux apparents, les amateurs ont pu redécouvrir les modèles iconiques qui ont fait la légende de la marque. © Sam Sarabandi © Sam Sarabandi On se souvient des premières inspirations de la Air Max. Il y a plus de 30 ans, le designer Tinker Hatfield découvre le Centre George Pompidou, un bâtiment singulier qui montre à l’extérieur l’architecture intérieure habituellement cachée. Ce dernier s’en inspire, pour à son tour, révéler à l’extérieur ce qui se cache à l’intérieur : la bulle d’air. Tinker ouvre la structure de la chaussure et conçoit ce qui deviendra la ligne directrice de la Air Max 1. © Sam Sarabandi © Sam Sarabandi Second temps fort, les participants ont planché sur la Air Max de demain, en choisissant entre silhouettes, textures, matières, palettes de couleurs et finitions pour inventer le modèle de leur rêve. Au total près de 2400 personnes ont participé aux ateliers, en ayant la chance d’être accompagné par les designers Nike présents à l’événement. © Sam Sarabandi © Sam Sarabandi Selon Courtney Dailey, Senior Colors Designer : « la couleur est une arme, un vecteur d’histoire. Elle est au coeur de notre réflexion. Nous essayons toujours de proposer des produits innovants en analysant les nuances de couleurs avant tout. La chaussure que tu vas acheter est représentée d’abord par ses couleurs, ensuite tu construis ta tenue en fonction de cela. » Pour Marie Odinot, Footwear Designer qui a travaillé sur la Air Max 270 : « La contrainte c’est d’abord de faire une chaussure confortable pour des personnes qui vont la porter toute la journée. Ensuite, le design doit mettre en valeur l’air bag, la chose la plus importante de la chaussure. Tu peux t’inspirer des anciens modèles mais toujours avec l’idée en tête que tu proposeras une chaussure très différente des autres modèles» Trois modèles ont été sélectionnés et seront mis en ligne sur le Global Voting Hub. Tout le monde est invité à voter et les vainqueurs seront annoncés le 14 Mai. © Sam Sarabandi Les participants du Nike On Air ont pu terminer leur expérience sur un atelier de customisation de produits, qui propose de choisir quelques motifs parmi une palette, pour créer un vêtement Nike à son image et repartir avec. La tagline « de l’imagination à la réalité ».
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Wall Mural Dragon Graffiti
L’artiste chinois Hua Tunan avait déjà ébloui tout le monde avec ses peintures incroyables d’animaux. Cette fois-ci, ce dernier a vu les choses en grand pour mettre en avant un Dragon impérial sur un graffiti de 8 mètres sur 3. Un rendu splendide pour une oeuvre époustouflante, qui a de plus été immortalisé avec talent par un photographe assistant à la performance. A découvrir.
A Magazine Cover Printed with HIV Positive Infused Ink
Le magazine autrichien Vangardist a participé à la campagne HIV Heroes, lancée par l’agence Saatchi & Saatchi, en tirant 3000 exemplaires de leur numéro consacré au VIH et aux idées reçues autour de cette maladie. Pour cela, les couvertures de 3000 exemplaires, réalisées par le photographe Darius Lucaciu, ont été imprimées à l’aide d’encre infusée avec du sang provenant de trois donneurs séropositifs dont Wiltrut Stefanek et Wyndham Mead. Les 15 000 autres exemplaires ont été imprimés avec de l’encre traditionnelle. Le sang a d’abord été traité à l’Université d’Innsbruck pour s’assurer qu’aucune contamination ne soit possible. Une petite imprimerie en Autriche a accepté de s’occuper des prints et c’est le patron qui a tiré tout seul les exemplaires pour ne pas impliquer ses employés. Les magazines ont été mis à la vente dans des sacs plastique pour des raisons légales et pour confronter les lecteurs à leur volonté de toucher ou non la couverture. La question derrière ce projet est : « Toucheriez-vous ce magazine imprimé avec du sang contaminé ? », pour venir contredire l’idée fausse qui dit qu’un malade est contagieux par un simple contact. Photos by Julian Behrenbeck.