Nantaise de naissance, la photographe Barbara Viollet vit depuis six ans à Paris. Il y a dix ans, elle décide de se lancer dans la photographie, quelques mois après le décès brutal de son père, lui-même photographe passionné. « C’était un homme généreux et curieux. Il est mon inspiration. » C’est l’une de ses soeurs qui lui fera cadeau de l’appareil photo de son père, un Pentax numérique. Très symbolique, cet objet fut pour elle le moyen de matérialiser son extrême sensibilité et de figer des instants choisis : « Depuis ce jour, il est crucial de toujours avoir un appareil photo dans mon sac, car tout est sujet ». Très au fait de l’actualité et passionnée d’Histoire, la photographe s’intéresse alors au conflit syrien, sujet omniprésent dans les médias et très complexe à comprendre. Néanmoins, la compréhension de celui-ci n’est pas sa motivation principale : « Fouler la terre syrienne, goûter à sa culture, apprendre sa langue, découvrir ses richesses était mon objectif. Mettre un visage sur la Syrie ». Elle contacte alors une association française afin d’apporter son aide dans les villes détruites : arrivée sur place, elle y découvre des villes meurtries par les combats qui ont fait rage. C’est à Alep que la photographe choisit de poser son sac. Tout est à reconstruire : « Les bâtiments, les esprits et les coeurs ». Elle découvre Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, joyau des pierres blanches, ville du savon, des pistaches et des feuilles de vignes, anéantie sous les bombes. La ville, en ruines, est certes amputée de ses murs, mais également de ses hommes et de son âme. Malgré ce désolant spectacle, l’odeur de falafels la conduit jusqu’à Marco, réputé comme étant le meilleur de la ville, apparaissant, au milieu des décombres, comme le symbole de l’espérance. « Je suis venue à la rencontre d’Alep. Je vous présente des hommes, des femmes et des enfants dans des rues qui les ont vu grandir : ils sont le souffle de l’avenir. »
Category: mur
Magnetic Portraits of Jean-Michel Basquiat in 1984
C’est en juin 1984 que le renommé photographe américain Richard Corman se rendit au 57 Great Jones Street à New York, studio de Jean-Michel Basquiat, afin de prendre l’artiste en photo. Envoûtants, sincères et minimalistes, ces portraits du défunt peintre devenu aujourd’hui une icône, font écho avec toute l’intensité de son oeuvre et de son destin. «Mon instinct immédiat fut d’éloigner de lui toutes distractions, et de le placer devant un mince mur de papier gris uniforme. Je voulais voir derrière ses yeux et lui permettre de raconter la partie la plus importante de son histoire – l’esprit humain qui se trouve derrière l’art», explique le photographe sur le site de sa galerie. Des clichés exceptionnels mettant en valeur le charisme si singulier du peintre qui, trente ans après sa mort, continue d’être admiré à travers le monde.
Un travailleur de la construction meurt après la chute d’un mur
En 2014, un travailleur de …
This Canadian A-Frame Home is like a Fairy Tale
L’architecte Jean Verveille a réamenagé cette maison A-Frame dans les Laurentides au Canada. La structure d’origine remonte aux années 1960, mais ses propriétaires, une famille avec enfants, ont voulu le transformer en un lieu où pouvoir se détendre et communiquer avec la nature. Avec ses planchers de bois clair, ses murs blancs et son plafond à double hauteur, cette maison de 64 mètres carrés semble plus grande qu’elle ne l’est en réalité. “La rehabilitation de cette structure reflète la méthode de l’architecte qui, approchant l’essence de la vie quotidienne de ses clients, les conduit à scruter leurs habitudes ainsi que leurs besoins réels pour dépasser leurs propres limites,” explique le studio. Photography: Maxime Brouillet
Abstract Shapes and New Three-Dimensional Murals by Peeta
Peeta est un street artiste italien qui révolutionne le graffiti en donnant à ses oeuvres une impression de volume en exploitant les surfaces qu’il travaille. Il peint des formes abstraites comme des cubes ou encore des cylindres qui créent des jeux de 3D grâce à un travail sur le lettrage. On peut retrouver ses murales à travers le monde : en Chine, Espagne, Italie ou encore aux États-Unis. Retrouvez Peeta sur Instagram.