L’artiste Andrew McIntoch propose une série de huit tableaux qui seront exposés à la Peckham’s bo.lee gallery en mars. Ces scènes de paysages urbains déserts rappellent les quartiers du Sud de Londres dont s’inspire l’artiste pour imaginer ses sujets. Chacun de ces immeubles semble vétuste et abandonné, certaines fenêtres sont masquées et les enseignes des boutiques sont défraîchies. L’artiste surréaliste transcende néanmoins ces façades en révélant chaque fois une pièce de l’immeuble. Vide mais colorée, on y trouve généralement un tableau d’art contemporain et un “meuble” – à y regarder de plus près, il s’agit d’instruments de torture médiévaux… Tod and Feuer, 2019 © Andrew McIntosh Seven Circles, 2019 © Andrew McIntosh Lucifer, 2019 © Andrew McIntosh Fury, 2019 © Andrew McIntosh Fury, 2019 © Andrew McIntosh Black Magic, 2019 © Andrew McIntosh
Category: près
Impressive & Funny Street Art
Adele Renault est une artiste belge spécialisée dans la peinture réaliste, qu’il s’agisse de pigeons à grande échelle ou encore de personnes âgées. Ses oeuvres peuvent aussi bien être exécutées sur des petites toiles ou prendre la totalité de la surface d’un mur. Parcourant désormais le monde avec Niels Shoe Meulman, le duo dirige aussi la Unruly Gallery à Amsterdam, ville où ils sont basés. L’artiste a récemment réalisé une peinture murale à grande échelle dans le cadre d’un festival de street art organisé par St + Art India, à Delhi. L’échelle choisie permet d’admirer les détails qui n’auraient pu être visibles sur un plus petit format.
The Block Tower By Toby Harriman
« Pendant des années, j’ai vu passer de superbes photos de ces tours d’habitation et je voulais les voir et les documenter par moi-même », révèle Toby Harriman. Le photographe américain s’est rendu à Hong Kong pendant quatre jours, à l’occasion d’un voyage en Asie et a décidé de réaliser une série photographique et vidéo unique, intitulée « The Block Tower ». Avec son drone et son appareil photo, l’artiste s’est posté sur plusieurs points de vues à différentes heures de la journée, afin de capturer différentes lumières qui se reflètent sur les bâtiments. « J’y suis allé dans le but de faire des vidéos abstraites et d’avoir un rendu artistique. Je voulais montrer ces buildings sous un autre angle ». « Hong Kong est un monde totalement à part. C’est l’une des ville les plus densément peuplées au monde, avec une densité globale estimée à 6 300 personnes par kilomètre carré. Plus de sept millions de personnes vivent sur environ 1 108 km2. Tout est plus grand, plus dense et on avait l’impression que tout le monde vivait dans ce type de logements. C’est cool de voir qu’ils essaient d’incorporer de la couleur afin d’animer les quartiers. En tant qu’artiste, c’est difficile de regarder une telle ville et de ne pas être impressionné ». Retrouvez ses travaux sur sa page Instagram : @tobyharriman
A Sensorial Travel in Hong Kong
Il y a cinq ans, Désiré van den Berg, photographe basée aux Pays-Bas, a déménagé à Hong Kong où elle est restée sept mois. «Je me souviens très bien de ce que j’ai ressenti quand je suis arrivée : il faisait chaud, humide et sombre et j’étais perdue. J’ai suivi les couleurs et les foules qui se balançaient le long des trottoirs comme des vagues dans des courants séparés, se gonflant et se contractant, interrompant parfois le courant en m’arrêtant et en levant les yeux », explique-t-elle. Lors de ce premier voyage, elle a à peine photographié la vie là-bas. Les innombrables photographies qu’elle a vues de l’endroit l’ont inspirée et lui ont rendu la tâche plus difficile. Cinq ans après, elle est repartie, direction la Chine. Désiré van den Berg était de retour et avait l’impression que son avion l’avait ramenée dans le passé : « De fortes notes de baume du tigre, de porc braisé et de détergent m’ont accueillie lorsque je suis retournée là-bas. C’est incroyable ce que les odeurs peuvent faire au cerveau […] Les sons et les odeurs activaient les vieux sentiments et les émotions que j’avais oubliés. Amour et solitude. Perdu et vivant. Un élan d’excitation envoya de l’adrénaline dans mes membres et pendant des heures et des jours, sans arrêt et sans relâche, tout ce que je pouvais faire était de prendre des photos ».
A Perfect Picture of the Milky Way
Le photographe Derek Sturman rêvait de photographier la Voie Lactée depuis 2016, l’année où il s’est rendu pour la première fois à Yosemite Park. En effet, il avait découvert que l’un des paysages qu’il avait pris en photo durant le jour, coïncidait parfaitement avec la trajectoire de la Voie Lactée entre Mai et Juin. Le photographe savait que, selon son expérience de 2016 et après avoir photographié la galaxie des centaines de fois, que pour avoir une image parfaite de ce paysage nocturne il aura besoin de 5 photos verticales de 15mm. Grâce à l’application Photo Phill il a pu ainsi planifier un voyage au Yosemite Park en fonction de l’alignement parfait de la Voie Lactée. Après plusieurs jours, la panoramique a été donc prise aux alentours du Glacier Point, après avoir photographié le ciel pendant des heures. Le résultat est bluffant : un vrai chef-d’oeuvre de photographie nocturne.