À la fois minimaliste et évocateur, géométrique et abstrait, sobre et éclectique, l’univers du photographe basé à Paris Valentin Fougeray nous déshabitue des images traditionnelles. «Je dirais que j’ai une pratique assez plasticienne basée sur l’expérimentation. Je joue des contingences visuelles, des défaillances qui détournent un objet de sa forme, un espace de son histoire. J’essaie d’offrir un regard, une lecture ou encore un discours différent à travers mes photos», confie-t-il. En effet, l’artiste visuel propose un travail empreint d’ambiguïtés esthétiques, que cela soit pour ses portraits ou ses séries mettant en valeur des objets et des lieux. Pour ce faire, il pratique plusieurs formes d’art et s’inspire de divers médiums: l’architecture, domaine dans lequel il détient un diplôme, les Beaux-Arts, la vidéo, la musique ou encore l’écriture. Une polyvalence cultivée qui confère à sa signature artistique une attrayante singularité. Suivez son travail sur Instagram.
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Spontaneous Moments of Life in Spain
Le photographe montréalais Denis Wong a récemment publié une nouvelle série qui prend place une fois encore au coeur du quotidien et d’instants volés. Captés à Valence, Barcelone et dans la région de l’Andalousie, ces scènes de vies et ces jeux d’ombres et de lumière semblent à la fois si banals et intrigants. C’est avec une grande habileté que l’artiste joue entre les disciplines du photojournalisme et de la street photography artistique. Si sa profession de journaliste l’influence à ne jamais mettre en scène ses clichés et à témoigner de la réalité, il choisit toutefois avec poésie le moment et le détail précis qu’il immortalise en essayant de nous offrir une histoire à chaque photo. «J’avais le souci de capter des images avec l’esthétisme qui m’est propre: des images polies, avec une forte signature graphique et une emphase sur la spontanéité du moment. À chaque fois que je pars en voyage, je le vois comme un terrain de jeu pour raffiner cette vision photo et je préfère m’éloigner des lieux plus convenus même s’ils sont souvent très beaux visuellement… Je les visite quand même, mais je ne ressens pas le besoin de les photographier ou j’essaye à tout le moins de les réinterpréter à ma façon», confie-t-il. Pour découvrir davantage de son travail, rendez-vous sur son compte Instagram.
Lost Places and Street Art in Wastelands
Le prolifique photographe Jonk sort un troisième ouvrage qui présente une nouvelle série à la fois brute et subtilement poétique. C’est au coeur de divers lieux abandonnés que nous amène une nouvelle fois l’artiste passionné d’urbex. Dans «Wastelands», on découvre plusieurs graffitis et murales au beau milieu de ces endroits laissés pour compte, parfois même en ruine. «Wastelands invite le lecteur à voyager dans les territoires ignorés de l’art libre. Les superbes photographies de Jonk rendent un vibrant hommage à ces oeuvres étonnantes, réalistes ou abstraites, où la nature et l’usure du temps ont toujours leur mot à dire», indique Sabine Bledniak, Directrice des Éditions Alternatives, maison d’édition du livre. Mettant en lumière les oeuvres de 26 street-artistes, Jonk réussit encore une fois à nous faire aimer ces lieux délaissés par la majorité des humains. Entre décrépitude inéluctable et beauté isolée, ce projet nous donne à voir que là où se trouve l’art, réside encore la vie. Une exposition de quelques oeuvres de «Wastelands» se tient à Paris jusqu’au 1er décembre à la galerie Artistik Rezo. Plus d’informations sur le livre: par ici.
A « Winter in Yakistan » through Albert Law’s lense
Natif de Vancouver, Albert Law s’est rapidement rendu compte qu’il était fait pour la photographie alors qu’il a commencé sa carrière comme graphiste : « Je voulais changer les choses. La photographie a toujours été un passe-temps pour moi et j’ai décidé de le poursuivre à temps plein, ce qui me permettrait de sortir et de rencontrer des personnes intéressantes», lance-t-il. Parmi ces personnes, le photographe a travaillé avec les forces armées. Ce dernier documente des expériences vécues dans une approche photojournalistique, reflétant la réalité de ce qu’il vit. Dans sa série « Winter in Yakistan », il a capturé des moments au cours d’un exercice d’entraînement de trois jours avec un régiment d’artillerie canadien. Le rendu est puissant et rend compte, sans artifice, de la situation sur le terrain. « Ces journées étaient longues et froides et nous n’avons pas beaucoup dormi. Ce sont des moments comme ça qui me rappellent d’être reconnaissant pour les choses simples que j’ai lorsque je rentre à la maison comme des douches chaudes, de la nourriture et un lit pour dormir »
A Futuristic Bronze Fragrance-Dispenser
Proposer un diffuseur de parfum dans un métal à la fois élégant et innovant, tel est le pari du studio Jean-Marc Gady. A l’occasion d’une nouvelle collaboration avec la maison Diptyque, les designers ont oeuvré plus de trois ans à l’élaboration technique et esthétique d’un objet à la pointe de l’innovation. Composé d’un socle en porcelaine, qui contient le parfum, et d’un oiseau majestueux qui s’élève comme un nuage vaporeux, ce diffuseur de parfum n’est pas ordinaire. Le bronze dit frité qui forme la petite sculpture a la particularité d’être conducteur des liquides et des odeurs. La densité de la matière et la façon dont elle a été traitée permettent donc de répandre le parfum à travers le métal. Raffinement esthétique et ambition technologique sont donc au rendez-vous dans cette dernière création des studios Jean-Marc Gady.