Crédits photo : @NK7 – @cheukyh – @AllRightsReserved – @harimaolee Le street-artiste américain KAWS a récemment réalisé une sculpture gonflable longue de trente sept mètres qui a été jetée au beau milieu du port de Victoria Harbour à Hong Kong. Il s’agit du projet le plus gigantesque jamais réalisé par l’artiste, qui a déjà utilisé à maintes reprises le personnage ici représenté. Inspiré par les tensions dans le monde, l’artiste a voulu représenter un personnage apaisé dans une position détendue afin d’inciter les gens à le reproduire, plutôt que de créer des conflits. Son personnage, allongé sur le dos, contemple le ciel : Un moment de détente et de plaisir que l’on devrait s’offrir plus régulièrement!
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Impressive & Funny Street Art
Adele Renault est une artiste belge spécialisée dans la peinture réaliste, qu’il s’agisse de pigeons à grande échelle ou encore de personnes âgées. Ses oeuvres peuvent aussi bien être exécutées sur des petites toiles ou prendre la totalité de la surface d’un mur. Parcourant désormais le monde avec Niels Shoe Meulman, le duo dirige aussi la Unruly Gallery à Amsterdam, ville où ils sont basés. L’artiste a récemment réalisé une peinture murale à grande échelle dans le cadre d’un festival de street art organisé par St + Art India, à Delhi. L’échelle choisie permet d’admirer les détails qui n’auraient pu être visibles sur un plus petit format.
Spontaneous Moments of Life in Spain
Le photographe montréalais Denis Wong a récemment publié une nouvelle série qui prend place une fois encore au coeur du quotidien et d’instants volés. Captés à Valence, Barcelone et dans la région de l’Andalousie, ces scènes de vies et ces jeux d’ombres et de lumière semblent à la fois si banals et intrigants. C’est avec une grande habileté que l’artiste joue entre les disciplines du photojournalisme et de la street photography artistique. Si sa profession de journaliste l’influence à ne jamais mettre en scène ses clichés et à témoigner de la réalité, il choisit toutefois avec poésie le moment et le détail précis qu’il immortalise en essayant de nous offrir une histoire à chaque photo. «J’avais le souci de capter des images avec l’esthétisme qui m’est propre: des images polies, avec une forte signature graphique et une emphase sur la spontanéité du moment. À chaque fois que je pars en voyage, je le vois comme un terrain de jeu pour raffiner cette vision photo et je préfère m’éloigner des lieux plus convenus même s’ils sont souvent très beaux visuellement… Je les visite quand même, mais je ne ressens pas le besoin de les photographier ou j’essaye à tout le moins de les réinterpréter à ma façon», confie-t-il. Pour découvrir davantage de son travail, rendez-vous sur son compte Instagram.
Lost Places and Street Art in Wastelands
Le prolifique photographe Jonk sort un troisième ouvrage qui présente une nouvelle série à la fois brute et subtilement poétique. C’est au coeur de divers lieux abandonnés que nous amène une nouvelle fois l’artiste passionné d’urbex. Dans «Wastelands», on découvre plusieurs graffitis et murales au beau milieu de ces endroits laissés pour compte, parfois même en ruine. «Wastelands invite le lecteur à voyager dans les territoires ignorés de l’art libre. Les superbes photographies de Jonk rendent un vibrant hommage à ces oeuvres étonnantes, réalistes ou abstraites, où la nature et l’usure du temps ont toujours leur mot à dire», indique Sabine Bledniak, Directrice des Éditions Alternatives, maison d’édition du livre. Mettant en lumière les oeuvres de 26 street-artistes, Jonk réussit encore une fois à nous faire aimer ces lieux délaissés par la majorité des humains. Entre décrépitude inéluctable et beauté isolée, ce projet nous donne à voir que là où se trouve l’art, réside encore la vie. Une exposition de quelques oeuvres de «Wastelands» se tient à Paris jusqu’au 1er décembre à la galerie Artistik Rezo. Plus d’informations sur le livre: par ici.
Denunciation of Our Society by Octavian Serra
La surveillance, la cupidité, la corruption, la destruction de l’environnement, l’égoïsme, la technologie ou le consumérisme, aucun sujet n’est épargnée par Octavian Serra, artiste et photographe basé à Barcelone. Il capture les ironies, les truismes et les frustrations de la vie moderne. Quel que soit l’aspect, le sentiment de désillusion de Serra est apparent, c’est sa réaction face à l’insatisfaction avec le paysage social actuel.