Avec sa nouvelle série «Open Stage», le photographe américain Kyle Thompson nous immerge au sein d’un univers brumeux teinté de subtiles et poétiques nuances de lumière. Entre les blocs de béton et les structures urbaines, l’artiste s’est mis à la recherche des endroits de nature encore intacts. «Lorsque j’ai commencé à me photographier dans ces espaces, j’ai réalisé à quel point ces images étaient fausses, nuance-t-il. J’ignorais les caractéristiques urbaines autour de moi afin de rendre ces scènes plus vides et silencieuses. Pour contrer cela, j’ai commencé à prendre des photos des alentours. Vous pouvez maintenant voir les bâtiments, les rues et les lignes électriques qui étaient cachées. Ainsi, la série se compose d’images qui vont par paires. Il y a les autoportraits, immergés dans ces environnements naturels restreints, et les photos du paysage autour qui montrent le réel contexte de ces scènes, et brisent l’illusion de la désolation.» L’artiste nous propose des œuvres saisissantes qui nous font réfléchir à la mince frontière entre mise en scène et réalité.
Category: Style
Alessio Albi’s Dramatic and Romantic Universe
Dramatiques et éthérées, les oeuvres du photographe italien Alessio Albi nous immergent au sein de portraits à l’esthétique léchée et à l’émotion palpable. Travaillant surtout à l’instinct, l’artiste prépare rarement ses shootings et se laisse guider par l’environnement qui s’offre à lui. Il joue avec les formes, les couleurs, le caractère du modèle et la lumière pour un résultat enivrant et cinématographique. «C’est un paradoxe pour moi, je suis une personne plutôt anxieuse dans d’autres aspects de la vie et j’aime tout organiser! C’est pour ça que la photo est pour moi comme une thérapie et un moyen de me détacher de la réalité. Je m’inspire des autres formes d’art; comme la peinture, le dessin, le cinéma, la musique et la littérature. La nature a aussi un grand rôle dans ma production; le fait d’avoir grandi dans le centre de l’Italie m’a aidé à cet égard, grâce à son environnement naturel incroyable», confie-t-il. Suivez son travail sur Instagram.
Magnetic Portraits of Jean-Michel Basquiat in 1984
C’est en juin 1984 que le renommé photographe américain Richard Corman se rendit au 57 Great Jones Street à New York, studio de Jean-Michel Basquiat, afin de prendre l’artiste en photo. Envoûtants, sincères et minimalistes, ces portraits du défunt peintre devenu aujourd’hui une icône, font écho avec toute l’intensité de son oeuvre et de son destin. «Mon instinct immédiat fut d’éloigner de lui toutes distractions, et de le placer devant un mince mur de papier gris uniforme. Je voulais voir derrière ses yeux et lui permettre de raconter la partie la plus importante de son histoire – l’esprit humain qui se trouve derrière l’art», explique le photographe sur le site de sa galerie. Des clichés exceptionnels mettant en valeur le charisme si singulier du peintre qui, trente ans après sa mort, continue d’être admiré à travers le monde.
Visual Parallels Between a Dog and His Belongings
Les chiens, comme les humains, ont leurs propres personnalités et identités. Alicia Rius, une photographe passionnée d’animaux depuis longtemps, a décidé de créer A Dogs Life, une serie qui montrent des chiens et des objets qui définissent leur personnalité. En parlant avec les propriétaires de plusieurs chiens, Rius assortit les possessions du chien à leur style de vie. «Les objets qui vont avec chaque chien sont des exemples de ce que le chien EST vraiment. Photographier les affaires du chien m’a permis d’aller plus profondément dans sa vie, et a ouvert mes yeux dans son monde réel», dit-elle. À coté de leurs jouets à mâcher, des ordures qu’ils mangeaient, leurs différents frisbees et médailles, leurs medicaments, leurs vêtements ou produits de beauté, nous avons un aperçu du monde fascinant de chaque chien. CREW: Photographer, Prop Buyer & Stylist: Alicia Rius Prop Stylist Assistant: Emily Baker Digital Technician & Lighting Assistant: Alex Kapustin Animal Handler: Rachael Green (Hollywood Animals) Studio: Rig Studio L.A The Neurotic: Bear (English Bulldog, 4.5 years old) The Senior: Magda (Cocker Spaniel Dachshund mix, 14 years old) The Princess: Lola Rose (Maltese Shih Tzu mix, 1.3 years old) The Best in Show: Zig (Afghan Hound, 3 years old) The Fetcher: Knuckles (Australian Shepherd, 7 years old) The Stray: Marmaduke (Shar Pei-Pitbull mix, 8 years old) – up for adoption!
Beautiful Monumental Installation for We Love Green Festival
We Love Green marque, tous les ans le début de la saison des festivals estivaux. Cette année le programme sera de nouveau alléchant dans l’antre du Bois de Vincennes les 2 et 3 juin prochain. Des têtes d’affiches telles que Björk, Orelsan, Juliette Armanet, Jamie XX, Charlotte Gainsbourg, Beck, Angèle, Lomepal, Sampha, Ibeyi ou encore Nina Kravitz défileront sur les différentes scènes. Les concerts sont comme à chaque éditions complétés par des happenings et conférences. Un autre élément majeur du festival réside dans la présentation d’une oeuvre artistique signature, spécialement conçue pour l’évènement, élue en avril dernier par un jury dont Fubiz faisait partie, entouré de Jean de Loisy, président du Palais de Tokyo et parrain du jury, l’architecte Grégory Chapuisat, la designer Constance Guisset, l’artiste Jean-Marie Appriou et les scénographes Eléonore Doisy et Etienne Vilotte du studio Épatants. La création Nouveau Monde imaginée par l’agence Stavy Architectes, a été choisie parmi plus de 200 candidatures pour être présentée durant cette huitième édition de We Love Green. Stavy Architectes est une agence pluridisciplinaire, qui imagine des oeuvres et nourrissent l’imaginaire dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme ou encore de la scénographie. La thématique de l’écologie est au centre des préoccupations des créatifs. C’est le cas de l’oeuvre sélectionnée par le jury de We Love Green. Le Nouveau Monde est une installation composée de 3500 écailles conçues à partir d’une résille élaborée à l’aide déchets plastiques prélevés dans la nature et les océans. La forme de la création, qui rappelle celle d’un coquillage trouvé au fond de l’océan, incite à l’échange et aux rencontres. Six portails accueillent les visiteurs, qui peuvent ainsi se réunir au centre sous un dôme. Une création, qui reste fidèle à la thématique de We Love Green : consommer durable dans un souci d’écologie et de préservation de l’environnement. Rendez-vous les 2 et 3 juin prochain au Bois de Vincennes pour venir contempler ce magnifique Nouveau Monde au rythme des différents styles musicaux des artistes qui seront à l’affiche. Infos et réservations sur www.welovegreen.fr