L’exposition participative « Color Factory », qui avait été lancée en août dernier à San Francisco, arrive à New York. Elle se tiendra dans le quartier de SoHo à Hudson Square, dans un espace de 20k mq. Une nouvelle panoplie d’images instagrammables est prête à débarquer sur nos fils d’actualité. Des installations interactives allant d’une piscine de ballons à une machine à vent ou encore une série de rubans colorés accrochés au plafond, oeuvre de l’artiste française Emmanuelle Moureaux, vont délecter les spectateur et les inviter à intervenir. Des artistes, designers et talents de toute sorte vont créer des histoires colorées pour la joie des visiteurs, stimulant tous leurs sens d’une manière inattendue. A ne pas rater le Manhattan Color Walk situé à Cooper Hewitt, près du Smithsonian Design Museum, accessible à tout le monde. Crédits : Color Factory
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Amazing Wood Benches by Matthias Pliessnig
Matthias Pliesnig est un talentueux ébéniste et designer de meubles basé à Brooklyn. Il s’intéresse au départ au travail du bois dans le domaine de la construction navale, puis décide d’appliquer ces techniques pour créer du mobilier, assisté par un logiciel de modélisation 3D. Il conçoit notamment « Amada », l’un de ses bancs, pour un client lui ayant demandé un grand banc « coulant » au travers de la pièce. Il le réalise grâce à une technique où une bande de bois est placée dans la vapeur, devenant ainsi malléable pendant trente secondes, avant de retrouver sa dureté initiale sous huit heures. Entre art, artisanat et design, l’artiste crée ainsi des pièces uniques aux formes incroyables, alliant à la fois techniques anciennes et formes contemporaines.
Gigantic Project with NASA Blankets at Burning Man Festival
Alex Shtanuk, designer basé à Moscou, a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Indiegogo, son projet étant d’installer une gigantesque couverture réfléchissante pour la prochaine édition du Burning Man Festival. Composée de 3350 couvertures de survie développées par la NASA et reliées entre elles sur 40 kilomètres grâce à du scotch renforcé, elle permettrait de réfléchir les rayons du soleil, créant en dessous un espace de fraîcheur de 10.000m2 pour les festivaliers, « où tout le monde pourrait se relaxer, faire une sieste ou danser ». Titanesque, cette couverture changera constamment de silhouette grâce à la puissance du vent, prenant ainsi des formes surréalistes telles que « des vagues, des montagnes, ou des sculpture géantes et fantastiques ». Une reproduction à petite échelle a d’ailleurs été réalisée par l’artiste afin de tester son bon fonctionnement. Alors si vous souhaitez que cette oeuvre devienne réalité, vous savez ce qu’il vous reste à faire!
Discover Wonderful Pictures of Alep
Nantaise de naissance, la photographe Barbara Viollet vit depuis six ans à Paris. Il y a dix ans, elle décide de se lancer dans la photographie, quelques mois après le décès brutal de son père, lui-même photographe passionné. « C’était un homme généreux et curieux. Il est mon inspiration. » C’est l’une de ses soeurs qui lui fera cadeau de l’appareil photo de son père, un Pentax numérique. Très symbolique, cet objet fut pour elle le moyen de matérialiser son extrême sensibilité et de figer des instants choisis : « Depuis ce jour, il est crucial de toujours avoir un appareil photo dans mon sac, car tout est sujet ». Très au fait de l’actualité et passionnée d’Histoire, la photographe s’intéresse alors au conflit syrien, sujet omniprésent dans les médias et très complexe à comprendre. Néanmoins, la compréhension de celui-ci n’est pas sa motivation principale : « Fouler la terre syrienne, goûter à sa culture, apprendre sa langue, découvrir ses richesses était mon objectif. Mettre un visage sur la Syrie ». Elle contacte alors une association française afin d’apporter son aide dans les villes détruites : arrivée sur place, elle y découvre des villes meurtries par les combats qui ont fait rage. C’est à Alep que la photographe choisit de poser son sac. Tout est à reconstruire : « Les bâtiments, les esprits et les coeurs ». Elle découvre Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, joyau des pierres blanches, ville du savon, des pistaches et des feuilles de vignes, anéantie sous les bombes. La ville, en ruines, est certes amputée de ses murs, mais également de ses hommes et de son âme. Malgré ce désolant spectacle, l’odeur de falafels la conduit jusqu’à Marco, réputé comme étant le meilleur de la ville, apparaissant, au milieu des décombres, comme le symbole de l’espérance. « Je suis venue à la rencontre d’Alep. Je vous présente des hommes, des femmes et des enfants dans des rues qui les ont vu grandir : ils sont le souffle de l’avenir. »
Alessio Albi’s Dramatic and Romantic Universe
Dramatiques et éthérées, les oeuvres du photographe italien Alessio Albi nous immergent au sein de portraits à l’esthétique léchée et à l’émotion palpable. Travaillant surtout à l’instinct, l’artiste prépare rarement ses shootings et se laisse guider par l’environnement qui s’offre à lui. Il joue avec les formes, les couleurs, le caractère du modèle et la lumière pour un résultat enivrant et cinématographique. «C’est un paradoxe pour moi, je suis une personne plutôt anxieuse dans d’autres aspects de la vie et j’aime tout organiser! C’est pour ça que la photo est pour moi comme une thérapie et un moyen de me détacher de la réalité. Je m’inspire des autres formes d’art; comme la peinture, le dessin, le cinéma, la musique et la littérature. La nature a aussi un grand rôle dans ma production; le fait d’avoir grandi dans le centre de l’Italie m’a aidé à cet égard, grâce à son environnement naturel incroyable», confie-t-il. Suivez son travail sur Instagram.