En décembre, le footballeur et star du Manchester City Raheem Sterling est devenu le visage d’une nouvelle campagne Nike. L’image est inspirée d’une campagne des années 1980 et conserve un goût vintage pour consigner un message intemporel. “Speaking up doesn’t always make life easier. But easy never changed anything” (Ouvrir la voix ne rend pas notre vie plus simple. Mais la simplicité n’a jamais changé les choses) il y a écrit sur la photo. La marque à la virgule a élu Sterling en égérie après la tempête médiatique provoquée par un post Instagram du sportif dans lequel il dénonçait la manière dont les médias britanniques le décrivaient, révolté par des insinuations racistes notamment survenues lors d’un match contre le Chelsea. Sobre et poétique, shootée en noir et blanc, la dernière campagne Nike remet le goût du sport simple et fédérateur au centre.
Category: visage
Meeting with the Jewelry Designer Louise Damas
« Chaque femme est l’héroïne de sa propre histoire”. Voici la phrase qui accompagne le travail de Louise Damas, créatrice de bijoux. Depuis ses débuts, Louise s’inspire des grandes héroïnes de la littérature française pour créer et concevoir chacune de ses nouvelles collections. Ainsi, une quantité de femmes lumineuses, amoureuses, déterminées, séductrices ou déjantées entourent et inspirent Louise au quotidien : Emma, Ondine, Claire, Chloé… et dernièrement Henriette. Dans sa boutique-atelier de la rue du Château d’Eau, l’Atelier Couronnes, Louise conçoit l’univers de ses collections. Entre un meuble chiné au hasard dans les rues de Paris et un objet déco coup de coeur, elle reçoit aussi les clients qui s’intéressent à son travail et à celui de ses collaboratrices. Nous l’avons rencontrée à l’occasion d’un thé matinal chez elle, pour lui poser quelques questions. Louise portait des escarpins Minelli, imprimés croco. Ta première création ? Salammbô de Flaubert. Pour cette première pièce je me suis inspirée de descriptions très concrètes et visuelles du roman de Flaubert. Dans ses pages, il décrit des rivières de pierres dans les cheveux de son héroïne, tout est parti de là ! Ton motif de bijou préféré ? En ce moment je suis très fleurs mais j’adore les coquillages ! Ta couleur ? Les tonalités automnales Ta matière ? Le métal La création dont tu es la plus fière ? Ma marque de bijoux Ta tenue de tous les jours ? Un jean et une chemise Ta paire de chaussure fétiche ? Les boots Vers quoi cours-tu tous les jours ? Vers le bonheur bien sûr ! Et l’étape d’après ? En réalité j’envisage plus une continuité : entretenir ce que j’ai réussi à créer jusqu’à présent. Dans son atelier, Louise portait des boots noires, signées Minelli.
30th Edition of « Visa pour l’Image » in Paris
La trentième édition du festival international de photojournalisme organisé à l’initiative de l’association Visa pour l’image aura lieu à Perpignan du 1er au 16 septembre. Cette année, une trentaine d’expositions dépeindront l’actualité mondiale à travers de poignants clichés. Des rencontres, conférences et projections sont également prévues au programme : les soirées de Visa pour l’image retracent ainsi les événements marquants survenus entre septembre 2017 et août 2018. La particularité cette année, c’est que le festival s’exporte aussi dans le parc de La Villette à Paris, où auront lieu des expositions et projections le 15 et 16 septembre. Des déplacés internes congolais rejoignent la rive après avoir passé la nuit en sécurité au milieu du lac Albert. Tchomia, RDC, 5 mars 2018.© John Wessels / AFP Conflits, faits de société, guerres, crises, politique, insolite, sport, culture, science, ou encore environnement feront notamment partie des sujets abordés tels que le conflit en Syrie, en Irak, les réfugiés et l’immigration dans le monde, le réchauffement climatique et plein d’autres sujets qui ont fait l’actualité cette année. Les meilleurs sujets photojournalistiques ont été sélectionnés dans le cadre des expositions. Choquantes et réalistes, ces images permettent aux photographes de témoigner de la violence qu’ils rencontrent au quotidien, et de la partager aux yeux du monde. Il s’agit également d’une manière de montrer au public la prise de risque que nécessite ce métier et la difficulté de celui-ci, au nom de la connaissance et de l’information. Dans le quartier de Keraniganj qui abrite de nombreux ateliers de confection, le lit d’un canal qui se jetait dans la rivière Buriganga est rempli de détritus. L’eau n’atteint plus la rivière en raison de la masse de déchets accumulés tout au long du canal.© Gaël Turine / MAPS Une femme en pleurs hurle après les forces de police lors d’une émeute qui a éclaté après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Bidonville de Mathare, Nairobi, 11 août 2017.© Luis Tato / AFPLauréat du prix de la ville de Perpignan Rémi Ochlik 2018 Jiangsu, Chine, 16 juin 2016. Usine de transformation de poulets.© George Steinmetz / Cosmos World Press Photo of the YearCrise au VenezuelaCaracas, Venezuela, 3 mai 2017. José Víctor Salazar Balza (28 ans) en flammes lors d’affrontements entre la police anti-émeute et des manifestants opposés au président Nicolas Maduro.© Ronaldo Schemidt / Agence France-Presse Yacoub Moussa, jeune élève officier syrien avec ses camarades dans les décombres de l’académie militaire d’Alep, une ligne de front située à l’ouest de la ville et âprement disputée au cours des quatre ans de siège. Il a été blessé au visage par un tir de mortier deux jours plus tôt. Alep, Syrie, 18 décembre 2016.© Noël Quidu pour Paris Match Un vieil homme au milieu du cimetière de Qayyarah. Sous l’occupation de Daech, des militants ont détruit toutes les pierres tombales qui, à leurs yeux, étaient « non islamiques ». Qayyarah, Irak, 20 octobre 2016.© Alice Martins Un Palestinien lance des pierres sur des soldats israéliens lors de la quatrième semaine d’affrontements à la frontière entre Gaza et Israël. Selon les autorités médicales, deux Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens postés à la frontière. 20 avril 2018.© Khalil Hamra / The Associated Press Des Palestiniens tentent de sauver quelques affaires des décombres de leur maison après une frappe aérienne israélienne pendant la nuit. Gaza, 8 juillet 2014.© Khalil Hamra / The Associated Press La caravane de migrants d’Amérique centrale traverse le Mexique, ici dans un wagon ouvert d’un train de marchandises qu’ils ont pu arrêter. Michoacan, Mexique, 17 avril 2018.© Edgard Garrido / Reuters Camp de réfugiés de Balukhali, Cox’s Bazar, Bangladesh, 20 septembre 2017. Un garçon rohingya désespéré s’accroche au camion d’une ONG locale qui distribue des colis alimentaires d’urgence aux réfugiés récemment arrivés.© Kevin Frayer / Getty Images La plupart des hommes en détention préventive sont affectés au dortoir sans mobilier du bloc A1, considéré comme le plus vétuste du quartier de haute sécurité.© Marc Dozier / Hemis pour Le Figaro Magazine Sanaa, Yémen. Fabrication de prothèses. Depuis le début du conflit, plus de 6 000 Yéménites ont été amputés.© Véronique de Viguerie / The Verbatim Agency pour Paris Match Palong Khali, Bangladesh, 9 octobre 2017. Des milliers de réfugiés rohingyas ont fui leurs villages, marché pendant des jours et enfin franchi la frontière. Épuisés, ils continuent en traversant des rizières.© Paula Bronstein / Getty Images Kutupalong, Bangladesh, 17 septembre 2017. Sous la pluie torrentielle de la mousson, une famille nouvellement arrivée attend un abri.© Paula Bronstein / Getty Images Le 11 mars 2011, à la suite d’un tremblement de terre de magnitude 9 et du tsunami qui a suivi, trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima ont explosé. 32 millions de Japonais ont été exposés aux radiations. On craint 10 000 cas de cancers liés à la catastrophe.© Samuel Bollendorff
Discover Wonderful Pictures of Alep
Nantaise de naissance, la photographe Barbara Viollet vit depuis six ans à Paris. Il y a dix ans, elle décide de se lancer dans la photographie, quelques mois après le décès brutal de son père, lui-même photographe passionné. « C’était un homme généreux et curieux. Il est mon inspiration. » C’est l’une de ses soeurs qui lui fera cadeau de l’appareil photo de son père, un Pentax numérique. Très symbolique, cet objet fut pour elle le moyen de matérialiser son extrême sensibilité et de figer des instants choisis : « Depuis ce jour, il est crucial de toujours avoir un appareil photo dans mon sac, car tout est sujet ». Très au fait de l’actualité et passionnée d’Histoire, la photographe s’intéresse alors au conflit syrien, sujet omniprésent dans les médias et très complexe à comprendre. Néanmoins, la compréhension de celui-ci n’est pas sa motivation principale : « Fouler la terre syrienne, goûter à sa culture, apprendre sa langue, découvrir ses richesses était mon objectif. Mettre un visage sur la Syrie ». Elle contacte alors une association française afin d’apporter son aide dans les villes détruites : arrivée sur place, elle y découvre des villes meurtries par les combats qui ont fait rage. C’est à Alep que la photographe choisit de poser son sac. Tout est à reconstruire : « Les bâtiments, les esprits et les coeurs ». Elle découvre Alep, ville martyre de la guerre en Syrie, joyau des pierres blanches, ville du savon, des pistaches et des feuilles de vignes, anéantie sous les bombes. La ville, en ruines, est certes amputée de ses murs, mais également de ses hommes et de son âme. Malgré ce désolant spectacle, l’odeur de falafels la conduit jusqu’à Marco, réputé comme étant le meilleur de la ville, apparaissant, au milieu des décombres, comme le symbole de l’espérance. « Je suis venue à la rencontre d’Alep. Je vous présente des hommes, des femmes et des enfants dans des rues qui les ont vu grandir : ils sont le souffle de l’avenir. »
Colorful Minimalist Architecture Shots
L’architecture est un sujet fascinant pour de nombreux photographes. Leur objectif : capturer la géométrie urbaine sous les meilleurs angles pour offrir à la ville un tout autre visage. Les artistes parcourent les rues, le regard attentif à la recherche de ces détails qui donneront toute leur dimension à leurs clichés. Une façade colorée, un immeuble à l’apparence futuriste, une architecture atypique sont ainsi magnifiés dans l’objectif de ces photographes. Leur oeil affûté perçoit chaque aspérité et détail. Le travail de l’angle entre ensuite en scène pour offrir un point de vue inédit. Avec l’aspect minimaliste de la photographie, le sujet est ainsi indépendant de l’espace qui l’entoure. Ces artistes de l’instant offrent une part de mystère et une histoire à imaginer pour les observateurs de ces clichés, où la ville se dévoile. Sur sa plateforme Premium, Adobe Stock nous présente de magnifiques instantanés où l’architecture se révèle être un parfait sujet. Photo by Yener Torun/Stocksy Photo by Adrian Wilson Photo by Vladi García/500px Photo by Per Swantesson/Stocksy Photo by Paperclip Images/Stocksy Photo by Marko Milanovic/Stocksy Photo by Yener Torun/Stocksy Photo by Mellimage/Stocksy Photo by James Tarry/Stocksy Photo by Westend61