Vera Shimunia a commencé son travail de broderie en 2015. Dès le début, elle a perçu le potentiel romantique et onirique de cet art. Elle s’est alors consacrée à la représentation de paysages de rêve, allant de couchers de soleil à des arc-en-ciel ou encore des aurores aux nuances violettes. Pour cette talentueuse créatrice russe, la broderie est une technique à la fois méticuleuse à la fois intuitive qui donne plus d’émotion que la peinture dans son processus de composition. Le travail de Shimunia est d’autant plus impressionnant qu’elle opère sur des surfaces se réduisant à la paume d’une main et qu’elle utilise une quantité de fils de couleurs variées à la précision étonnante.
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Fubiz Talks 2018 – Meet Mathias Kiss
Organisés conjointement par Fubiz et l’agence TETRO, les Fubiz Talks vous donnent rendez-vous pour une troisième édition le 4 octobre prochain dans l’écrin de la Salle Pleyel. De nombreux talents, qui font le paysage créatif actuel, viendront révéler leurs inspirations et les processus créatifs qui les guident au quotidien. Parmi eux, l’artiste français Mathias Kiss. « Golden Snake », © David Zagdoun Après avoir fait ses premières armes chez les Compagnons, cet artiste a acquis une solide expertise en restauration de monuments historiques et une maîtrise des différents styles architecturaux. Mathias Kiss explore la totalité des champs des possibles en matière de création artistique. « Radiant Room » pour Boucheron, ©Boucheron Sa réflexion s’oriente autour de la déconstruction de l’architecture classique en menant des travaux qui mélangent différentes disciplines comme la peinture et la sculpture, pour créer des installations in situ uniques. Les éléments qui composent ses œuvres sont toujours détournés de leur fonction première pour créer des expériences singulières. « Kiss Room », © Alexandre Gurkinger Vous pourrez entrer dans l’univers unique de Mathias Kiss le 4 octobre prochain à la Salle Pleyel. Il est dores et déjà possible de vous munir de vos billets sur les billetteries de la Salle Pleyel, de la Fnac et Digitick. « Banquise », © Alexandre Guirkinger
Tridimensional Paper Sculptures
L’artiste britannique Lisa Lloyd fabrique des magnifiques sculptures en 3D d’oiseaux, compositions florales et autres éléments naturels en utilisant uniquement des feuilles de papier. Chaque feuille est finement coupée et d’une couleur différente pour créer des compositions précises et réalistes. Ses travaux ont été exhibés à la Milan Design Week.
Amazing Wood Benches by Matthias Pliessnig
Matthias Pliesnig est un talentueux ébéniste et designer de meubles basé à Brooklyn. Il s’intéresse au départ au travail du bois dans le domaine de la construction navale, puis décide d’appliquer ces techniques pour créer du mobilier, assisté par un logiciel de modélisation 3D. Il conçoit notamment « Amada », l’un de ses bancs, pour un client lui ayant demandé un grand banc « coulant » au travers de la pièce. Il le réalise grâce à une technique où une bande de bois est placée dans la vapeur, devenant ainsi malléable pendant trente secondes, avant de retrouver sa dureté initiale sous huit heures. Entre art, artisanat et design, l’artiste crée ainsi des pièces uniques aux formes incroyables, alliant à la fois techniques anciennes et formes contemporaines.
Desolation, Truth and Hazy Atmosphere
Avec sa nouvelle série «Open Stage», le photographe américain Kyle Thompson nous immerge au sein d’un univers brumeux teinté de subtiles et poétiques nuances de lumière. Entre les blocs de béton et les structures urbaines, l’artiste s’est mis à la recherche des endroits de nature encore intacts. «Lorsque j’ai commencé à me photographier dans ces espaces, j’ai réalisé à quel point ces images étaient fausses, nuance-t-il. J’ignorais les caractéristiques urbaines autour de moi afin de rendre ces scènes plus vides et silencieuses. Pour contrer cela, j’ai commencé à prendre des photos des alentours. Vous pouvez maintenant voir les bâtiments, les rues et les lignes électriques qui étaient cachées. Ainsi, la série se compose d’images qui vont par paires. Il y a les autoportraits, immergés dans ces environnements naturels restreints, et les photos du paysage autour qui montrent le réel contexte de ces scènes, et brisent l’illusion de la désolation.» L’artiste nous propose des œuvres saisissantes qui nous font réfléchir à la mince frontière entre mise en scène et réalité.